What Comes Around?

Américo, comme toutes les rentrées scolaires précédentes, se réveilla avec enthousiasme. Certes, il allait, comme toutes les années précédentes, être de courte durée, mais au moins, il y serait. Il serait motivé jusqu'à ce qu'il se soit préparé pour la rentrée. Hum, le réveil fut tout de même difficile, et ce fut son jeune frère qui vint le chercher. En effet, même si pour le moment, il était content d'aller en cours, il ne l'était pas suffisament pour pouvoir se lever de lui même. Bon, ok, il a 19ans, vit encore chez Papa, Maman, mais ça aussi, cela allait changer. Vive la magie de l'université et la richesse des parents!! Enfin, bref, il allait quand même avoir Enrique pour lui taper sur le système. Néanmoins, il serait avec Roy et Corso, et ça, ça n'allait pas faire un pli. Peut être un mauvais présage pour l'université qui avait leur suivi scolaire depuis le lycée dans le dossier de chacun des élèves... Enfin, normalement, il devait être au courant. Surtout du cas « Corso ».

L'aîné des Sanchez sentit son frère ouvrir sa porte de chambre pour lui dire de se lever et que la salle de bain était libre. Ce dernier était entré dans la chambre en y répandant l'odeur de son déodorant qu'il ne cessait de mettre à longueur de temps. Ou du moins, quand il stressait. Un peu comme Américo, mais ce dernier n'avait jamais fait le rapprochement. Il critiquait son frère sur ce point, mais il était pareil. Peut être pire... Enfin, bref... Les deux frères Sanchez avaient plein de petit tics comme ça, donc, bon... Pour ceux qui les connaissait, c'était normal, et même plus du tout surprenant. Américo vira ses couettes d'un coups de pieds avant de saisir la télécommande de la radio et de se lever. D'un mouvement de bras en direction de la châine assez négligeant et un « clique » sur le bouton lecture, la radio lança un morceau du groupe fétiche d'Américo : « Ill Niño ». Le groupe Latino-Américain, le plus puissant qu'il connaisse et qu'il lui avait fait aimé le rock à la première écoute. Deplus, cette chanson, pour lui, était superbe, et génialissime, car même si elle pouvait aller à n'importe quel type après une rupture avec son ex-, elle était trop vraie et c'était ce qu'il avait ressentit lorsqu'il avait rompu avec Johana Kozaleski. Une pute de première... Mais il l'avait aimé... Et au fond de lui, malgré ce qu'elle lui avait fait, il ressentirait toujours quelque chose. Et ce quelque chose était de la haine. Donc, cette chanson lui permettait de se libérer l'esprit en quelque sorte. Une porte d'évacuation...



C'est donc sur cette chanson qu'il commença à se préparer. Naturellement, comme tous les matins, ce fut son père qui cria pour lui demander de baisser, parce que ce genre de musique pour le matin. Néanmoins, même si Américo ne baissait pas, il n'allait pas lui casser la gueule pour cela.

– Miguel - « Rico! Baisse moi le son! »

Flor, qui se levait à ce moment là, passa la tête par l'entrebaillement de la porte pour lui dire « Bonjour! », puis, avec un sourire que son frère lui rendit, elle lui dit:

– Flor - « Dans 30 secondes, il va claquer la porte. »

Le sourire d'Américo s'élargissa sur son visage à peine réveillé, et il ne put s'empecher de ricanner lorsque ce qu'avait prévu Flor se réalisa. Cette dernière éclata de rire avant de continuer son chemin vers la cuisine. Américo saisissa des affaires puis, il alla se préparer.

[...]

Il n'était qu'à moitié vétu que son frère entra en trombe dans la salle de bain, l'air desespéré. Il referma la porte derrière lui, s'adossant contre cette dernière. Américo le regarda quelques instants, surpris puis son regard se fit interrogateur. Enrique était pâle, mais il ne s'exprima pas. Le portable d'Américo bipa. Un texto. Il saisit son portable qui se trouvait sur la petite étagère de la salle de bain au dessus du lavabo, et il eut un sourire. Corso.



Américo éclata littéralement de rire. L'été ne lui avait visiblement pas suffit à Corso pour se remettre de Kathleen. En même temps, le coups qu'elle lui avait fait n'était pas du tout agréable. Se faire prendre pour un con... En plus,elle l'avait remplacé par l'autre « pas beau » de Vitaly. Qui était ce gars? Le gars le plus imbus après Corso. Néanmoins contrairement à son ami, Vitaly était un con,et un putain d'arrogant et de briseur de coeur... Enfin, bref. Américo n'avait jamais compris pourquoi elle l'avait remplacé par le sosie du chanteur de « Thirty seconds to mars ». En faites, il se ressemblait assez. Sans le côté « J'ai trente secondes pour aller sur mars ». Enfin, bon. Il reposa son portable sur le rebord, et il enfila son tee-shirt. Son frère, toujours aussi pâle, se râcla la gorge. Et avant même qu'Américo n'est eut le temps de tourner son visage vers ce dernier, Enrique parla.

– Enrique – “Je viens de faire un connerie.”
– Américo – "Ha bon? Et quoi?" dit il en se mettant les cheveux en batailles pour éviter de passer du temps à les coiffer pour rien.
– Enrique – "Bah, en voulant sortir la voiture de papa, pour sortir ta voiture, j'ai enfoncé l'arrière de la BMW.
– Américo, en prenant une expression compatissante à l'égard de son frère – "Aïe.. Si Papa voit ça... Tu vas te faire défonser... "
– Enrique, dont la voix était prise par la peur – "Tu crois? "
– Américo – "Euh... Oui. C'est certain. Faut trouver une explication avant qu'il ne parte au boulot... Par contre, je ne vois pas du tout ce qu'on pourrait inventer. "
– Enrique, désespéré – "C'est bien ça le problème... "

Américo lassa ses converses noirs, puis il remit son pantalon légèrement ample par dessus. Suivant son frère qui était aussi pâle qu'un drap blanc, et c'était une chose étrange lorsqu'on sait que celui qui ressemble le plus au père qui est déjà très bronzé de peau, est Enrique. Mais comme Américo l'avait prévu en voyant l'heure, Miguel l'avait déjà remarqué. Lorsqu'ils entrèrent dans la cuisine, l'ambiance était si tendu, qu'Enrique ne put entrer. Ce n'est qu'après qu'Américo ait poussé Enrique à entrer, que leur père leva le regard en leur direction, jettant le journal sur la table renversant presque le pichet de jus d'orange. Tracy fuiyait le regard de ses deux fils présents,tandis que Flor faisait semblant d'être très intéressé par le fond de son bol. Américo fut pris de nausé et cela lui coupa la faim. Enrique tremblait comme une feuille. Là, aussi, c'était très étrange car d'habitude, il se la jouait les gros bras, mais ça, c'est parce que vous n'avez jamais vu Miguel énervait.

– Miguel – "Qui?"

C'était pour ça. Miguel ne levait jamais la voix. Mais on percevait très bien ce qu'il en pensait. Et à voir la veine temporale comme cela sur au dessus de son oeil droit, Américo détourna le regard. Enrique baissa le regard. Aucun des deux ne pouvaient soutenir le regard du Padre. Il avait un de ses charismes... Autant lorsqu'il pouvait être heureux, c'était un homme assez beau, mais alors quand la colère l'animait, il devenait pas hideux, mais ca lui changeait carrément ses traits. Américo ne répondait pas. Il ne voulait pas balancer son frère. Enrique semblait incapable de parler.

– Miguel – "Un... Dos..."
– Américo, la boule à la gorge – "C'est moi."
– Miguel – "Venga."

Les deux femmes présentes, savaient très bien qu'Américo mentait. Mais son père, par contre, non. Américo s'approcha. Il en avait envie de vomir. C'était rare lorsque Miguel s'énervait comme cela. Et la dernière fois où cela s'était passé, Américo avait 15ans. Il s'en était pris une dans la tête qu'il avait presque traversé la cuisine. Il s'était pris la poignet de la porte dans le dos et il avait eut un hématome pendant plus d'un mois. Tracy avait été folle. Elle s'était énervée après Miguel commeune furie, et cette dernier avait réussi à empecher son mari de continuer la raclée qu'il commençait à mettre à son fils. Quel idée aussi que d'aller avec Corso saccager le bureau du Proviseur et en lui mettant du papier toilette de partout... Enfin, bon. Là, Américo se demandait bien ce que son père allait lui faire.

– Miguel, saisissant son fils par le menton avecune force inouïe. Ou du moins, qu'on ne supposerait pas chez un homme qui approchait les cinquante ans. - « Especie de grueso bufòn! Puedes no tener cuidado con lo qué haces? »
– Américo, n'osant pas lever le petit doigt - « Je... No he... »
– Miguel, bousculant son fils en le poussant contre la table - « Dégage avant que je ne te fracasse la tête... »

Américo lui lança un regard noir, puis il remonta prendre son sac U.S et il ne passa pas par la cuisine pour aller chercher sa voiture. Celle de son père était dehors, l'arrière bien abîmée. Américo secoua la tête. Pourquoi s'était il accusé d'avoir fait cela? Il ouvit la portière de la voiture à son frère avec difficulté car sa main tremblait. Putain... Il entra à l'intérieur jettant son sac à l'arrière. Américo était entrain de mettre la clef dans le contact que la porte avant droite s'ouvrit. Enrique s'asseya. Les yeux pris d'horreur pour lui même. Visiblement, il s'en voulait. Son frère avait avoué et lui, qui avait fait la connerie, n'avait rien eut. Dans le plus grand des silences, ils se regardèrent dans les yeux. Américo attendait des excuses. Enrique semblait incapable d'émettre le moindre son.

La Famille Sanchez n'habitait pas exactement à Los Angeles, mais plutôt dans ses coins reculés. En voiture, il fallait plus de deux heures pour arriver à l'université. Et pendant tous ce temps, à part l'album de Five Bolt Main « Venting » et le son à fond de la radio, on entendait pas une mouche volée. Rien. Nada. Enrique était toujours aussi mal tandis qu'Américo recommençait à se détendre malgré qu'il avait un peu de mal à ouvrir la bouche pour mâcher son chewing gum. Alors qu'ils arrivaient à l'université et qu'ils s'appretaient de descendre. Enrique posa une main sur l'épaule de son frère aîné. Américo le regarda avec un sourire et il lui retira la main.

– Américo - « C'est bon... C'est oublié... »
– Enrique - « Mais... Tu t'es... »
– Américo, avec un sourire - « Shut up! I speak! »

Enrique baissa la tête avec un sourire, puis il prit son sac et sortit de la voiture. Américo secoua la tête. C'était vraiment une tête brûlée. Oser faire ce qu'il avait fait sachant que son père était l'homme le plus respecté de la famille car c'était sur lui que reposait l'honneur familial et donc, lui seul, qui été le chef. Américo aurait pu s'en prendre plein la gueule. Et pour une raison qu'Américo ignorait, il n'avait eu droit qu'à une altercation assez impressionnante. Néanmoins, le jeune hispanique n'allait pas s'en plaindre. Sortant de sa voiture, enfin, qu'il partageait avec son frère, après avoir pris son sac, il ferma la portière, avant de se rendre sur le campus.

Déjà beaucoup de personnes s'approchaient de l'entrée principal. Américo en reconnut certains, et il leur fit un signe de main. Il vit son frère en compagnie d'une fille dans le même cas que le sien. Oui, ils avaient tous deux fréquentés la même classe l'année précédente où ils étaient les deux plus jeunes en Terminal. Enrique lui fit un signe de tête tandis que son amie fit un sourire au grand frère de ce dernier. Il leur souria tout en continuant de marcher.

Pense: 'Tain, donde estas este hombre stupido?

Il parlait de Corso, bien entendu. Ce dernier devait être à la chasse aux gibiers comme il l'avait dit dans son texto. Enfin, bref, ce n'était pas étonnant. Le plus étonnant avait été qu'il fut en dépression lorsqu'il avait vu Kath' en compagnie de Vitaly. Enfin... Heureusement que Américo avait été là pour son ami de toujours. Ils étaient comme deux frères. Ils en avaient tellement vu ensemble. Et ils en avaient surtout beaucoup fait ensemble, se prenant souvent des toles et des claques pour Américo de la part du père de ce dernier. Enfin, bon. Américo était en pleine recherche de ses grands amis. Oui, car j'ai oublié, et c'est un sacrilège de mentionner Claire et Roy qui faisaient tout deux partit du groupe de musique que John et Américo avaient créé. Quoi dire? Sinon, qu'ils étaient de bons, de très bons potes. Claire, Américo la considérait comme sa soeur, et Roy, comme un cousin. C'était comme ça et pas autrement. Ils étaient tellement lié par la musique ces 4 là, que les liens qu'ils avaient tissé, était énorme. Bon, Roy et Corso étaient toujours comme deux chiens cages et c'était limite si ils ne se tapaient pas dessus. 'Fin bref...

Américo tourna sa tête vers la gauche et il aperçut Corso qui était.... Toujours le même. Enfin, c'était pas étonnant, quoi. A peine arrivé, déjà il accostait une fille. Euh... Réflexion faites, il était accosté par une fille. Et cette fille n'était personne d'autre que cette salope de Lucy Spencer. Putain... Et c'est le cas de le dire. Déjà, elle mettait le grappin sur son ami. Jamais Américo ne se l'était tapé, non, pas qu'elle ne lui aurait jamais proposé indirectement, mais parce qu'Américo ne se lance que très rarement dans ce genre de relations. Les coups d'une nuit n'était pas trop son truc. Lui, il aimait bien les relations qui duraient un temps soit peu. Certes, ils pouvaient rester qu'une semaine, mais c'était déjà ça. Enfin, bref. Le fils aîné de la famille Sanchez se dirigea vers l'unique Corso. S'ensuivit une tape amicale sur l'épaule et Américo parla.

– Américo - « Hey! Como estas? Alors comme ça, à peine arrivé, on se fait déjà branché? »

Sourire de la part du latino.

[Bonne lecture chéri... ]

John, allongé sur son lit, les mains croisées derrière la nuque, tenait une clope dans sa main et regardait le plafond, pensif. Il semblait troublé. Et il l'était. Enfin, un petit peu. En fait, depuis la fin de l'an dernier, son détachement de Kathleen... il arrivait frequemment qu'il pense à elle, comme ce matin là, jour de la rentrée à l'université de Los Angeles. Il ferma les yeux, comme pour se concentrer uniqument sur elle. Oui, involontairement, il voulait y penser... il aimait peut-être se faire du mal... [:p] Ou peut-être était-ce pour réussir à la haïr encore plus, pour faire mieux passer la douleur... Compliqué tout cela. Bref, fermant les yeux, il l'entendait de nouveau rire... ce rire crystallin qui, à tout les coups, le faisait sourire... et son visage était ancré dans son esprit, il revoyait chacuns de ses traits, le pétillement de ses yeux quand elle le regardait...

Megan - Tu as l'air pensif.

John ouvrit les yeux. Retour au présent. Il n'était pas en train de taquiner Kathleen Morrow, elle n'était pas là à l'insulter, le regard pétillant de malice... John tourna la tête vers Megan, la jeune femme allongée à côté de lui. Elle lisait, ou plutôt, révisait. Megan n'était pas une de ces blondes pulpeuses sans cervelle qui étaient bien souvent aux côtés de John. Non, Meg était une fille intelligente, sportive, douce, jolie, drôle, talentueuse, malicieuse... John l'appréçiait. Et... il la respectait, ou du moins, avait plus de considération pour elle que pour les précédentes qu'il avait eu durant tout l'été... La brunette, sans regarder John, ajouta, sentant le regard du jeune homme sur elle.

Megan - Tu parles pas... Quelque chose ne va pas ?
John - Tu parles pas non plus.
Megan, un sourire taquin aux lèvres - Je bosse, MOI...
John - T'a bossé tout l'été...
Megan - Je te signale que j'entre à l'université spécialisée en langues. Il faut que j'en sache un maximum sur...
John, lui coupant la parole tout en roulant sur le côté pour se retrouver sur elle - Je suis un inculte... apprends moi tout les secrets de ta langue à toi...

Meg eut un sourire malicieux, et son regard dévisagea John, s'arretant sur ses lèvres sensuelles, qu'elle mourait d'envie d'embrasser. Elle laissa tomber son "Manuel des langues à travers l'Europe et le monde", et passa une main derrière le cou de John, tandis que lui la fixait, appuyé sur ses coudes de part et d'autres de la tête brune de Meg. Elle lui sourit, plongeant son regard dans le sien.

Megan - Et en échange ? Tu me donnes quoi ?
John, de sa voix la plus sensuelle, lui caressant avec appetit le cou - La propriété physique sur l'attirance de deux corps...

La jeune fille éclata de rire, révélant des dents semblables à des diamants.

Megan - Interessant...

Dit-elle en caressant le torse de Corso.

Megan - On pourrais passer directement à la partie "pratique"...
John - Je n'ai jamais aimé la théorie.

Megan sourit, ne pouvant détacher son regard de celui de John. Puis, caressant son torse, sa main déscendit un peu plus bas, continuant ses caresses vers d'autres horizons...

[xXx]

John - Rico va pas tarder à arriver...

Megan fixait la boite à gants de la voiture, devant ses genoux, l'air triste.

John - Ca va pas ?
Megan - Si.

Elle tenta de lui faire un sourire, peu convainquant, et attrapa son sac avant de sortir de la décapotable jaune de John. Elle jeta son sac sur son épaule et commença à se retourner, mais fit finalement demi-tour pour faire façe à John Corso, au volant. Celui-çi leva les yeux vers elle, souçieux de savoir ce qui pouvait bien la tracasser. Le regard de la jeune fille était fuyant, elle fixait la portière de la voiture avec un regard absent.

Megan - John...tout ça... cette semaine qu'on à passé ensemble...est-ce que c'était juste pour... ?

John ne dit rien et se contenta de la regarder, attendant qu'elle finisse sa phrase alors qu'il savait très bien où elle voulait en venir. Voyant qu'il ne réagissait pas, elle acheva, plongeant son regard dans le sien:

Megan - Tu n'as pas de sentiments pour moi, pas vrai ?

John baissa les yeux. Il était lâche, il n'osait même pas la regarder. Et... il ne dit rien. Avant, il aurait été capable de lui balançer, en riant: "bien sur que non! ". Mais en voyant le regard triste qu'elle avait, il en était désormais incapable. En fait, après avoir ressentit ce que c'était que d'aimer quelqu'un que l'on ne peut avoir, John avait un peu plus de compassion pour ces filles qu'il "jettait"... Il comprenait. Enfin, il les jettait toujours hein... mais Meg était quelqu'un de bien, et il ressentit un léger pinçement au coeur à ce moment la. La décéption qu'il avait eut avec Kath l'avait comme... adouçi, mais à la fois, cela l'avait rendu plus froid, plus sauvage qu'avant. Oui, plus sauvage mais plus compréhensif. Contradictoire, c'est vrai... mais John est plein de contradictions. Après cinq secondes de silences, où elle le regardait tandis qu'il fixait le levier de vitesse, elle parla enfin, soupirant douçement, déçue.

Megan - A plus tard John...
John - Oui.

Il la regarda s'éloigner. Pour une fois, il avait passé toute une semaine avec la même fille. Il était bien avec elle... mais il s'était juré de ne plus s'attacher, et tout deux savaient qu'à la rentrer, leur petite relation prendrait fin. Lui, ne l'aimait pas. Il l'appréçiait. Elle, idem... mais John était vraiment quelqu'un de très attachant, malgré ce que l'on peut en penser...
Le jeune homme poussa un long soupir, puis tira le frein à main d'un coup sec, retira les clefs du contact, appuya sur le bouton pour refermer le capot et sortit de la voiture, posant son sac au sol. Après avoir vérrouillé sa petite merveille de voiture, il s'appuya contre celle-çi, croisant les pieds, et prit de quoi se rouler une cigarette. Alors qu'il était absorbé dans la préparation de sa clope, une voix qu'il connaissait trèèèès bien se fit entendre.

Lucy - Tu vas crever avec tout ce que tu fumes.
John, sans lever les yeux - Content que tu te souçis de ma santé...
Lucy - Je ne m'en souçie pas, je constate.
John - Moi aussi je suis content de te revoir Lucy.

Elle sourit et s'approcha de lui, le prenant dans ses bras. Il la serra "amicalement" contre lui. John aimait bien Lucy. Tout deux se connaissaient très bien. En fait, il l'aimait même beaucoup. Elle était tout ce qu'il recherchait: une fille avec qui on pouvait se faire plaisir, et qui ne vous prenait pas la tête avec des conneries de scènes de ménage, ou des putains de crises de jalousies. Nan... Lucy et John, ils étaient sur la même longueur d'onde... ils leur suffisait d'un coup de téléphone quand ils avaient envie l'un de l'autre, et le tour était joué. Oui, car pour John, Lucy était un des (si c'était pas LE) meilleur coup, et idem pour elle. Ils étaient un peu comme... un couple libre... au lit, ils se connaissaient pas coeur. Il savait la faire décoller, elle savait le faire vibrer... Elle se détacha de lui.

Lucy - Tu as passé de bonnes vacances ?
John - Super.

Son ton et son regard ne trompaient personne: John avait passé ses vacances à se droguer et à boire, en ne bougeant pas de son appart' si ce n'est, pour voir Claire, Roy et Rico de temps en temps.

John - Et toi ?
Lucy, lui prenant la clope des mains qu'il venait de se préparer - Je suis allée à St Tropez, en Françe.
John, lui allumant par reflexe, à l'aide de son briquet - Claire connait ce coin là.
Lucy - Ca me fait une belle jambe.

John pouffa de rire, se roulant une nouvelle clope. C'est à ce moment qu'il sentit une tappe sur son épaule. Il leva les yeux et ne pu s'empecher d'avoir un sourire en voyant son ami, et en repensant au texto qu'il lui avait envoyé ce matin...

Américo - Hey! Como estas? Alors comme ça, à peine arrivé, on se fait déjà branché?
John - Muy bien amigo.

Dit-il avec un parfait accent espagnol, tout comme son ami. Il lui adressa un clin d'oeil avant de porter la clope à sa bouche, déclarant:

John - Oh tu sais, avec Lucy, on à plus besoin de se brancher... le cable rentre frequemment dans le modem...

Lucy éclata de rire et lui posa la main sur la joue, lui tournant la tête vers l'opposé, comme une baffe au ralentit.

Lucy, en riant - Pauv' con va...

John tira une taffe en lui lançant un regard malicieux, puis tourna la tête vers Rico.

John - Alors ? Prêt pour le concert ce soir ? J'ai eu du mal à convaincre le patron du Rosen...

John sentit une pointe au coeur. Rosen... Vitaly en était le barman... Kathleen serait sûrement là... il ne voulait pas la voir. John essaya de garder un visage impassible, mais il croisa le regard de son ami, et il comprit qu'Americo avait entendu le ton sur lequel il avait dit "Rosen"... différament. Lucy, elle, n'avait rien remarqué, trop occupuée à mater Jack Landwing sur le trottoir d'en façe. John lança un regard complice à Rico. Lui, c'était la seule personna à qui il parlait, parfois, de Kathleen. Mais il évitait, se la jouant BadBoy... mais Rico était comme son frère, il n' y avait pas de secrets entre eux.

John - Mais bon, finalement, il nous fait passer à 22h... Des nouvelles de Claire ? J'arrive pas à la joindre depuis trois jours... et elle sait pas encore à quelle heure on joue ce soir... je me suis dit qu'elle t'avais peut-être appelé...? ou Roy...? De toute façon, on va pas tarder à les croiser...

Rajouta t-il en regardant dans la rue devant l'université, des fois qu'il verrais la pile éléctrique passer en bondissant partout... Dans la foule, Corso aperçu la tête brune de l'autre enculé qui mettait trente secondes pour aller sur Mars. Son visage devint encore plus dur et froid, si c'était possible. Et ça, encore une fois, Rico le remarqua... John tira une taffe et jeta sa clope qu'il écrasa avec son pied, bien plus fort qu'il ne le fallait, comme si la tête de Vitaly avait pu se trouver sous sa semelle. Puis, ressortant une clope qu'il fourra à sa bouche, il regarda Rico. Il aimait bien voir ce regard comprehensif. Ca le soulageait. En un regard, ils s'étaient compris, ce pourquoi John lacha:

John - Envie de casser du cosmonaute.

Rico pouvait comprendre. Lucy, non. C'est certainement pourquoi elle lui lança un regard interrogateur, avant de lacher l'affaire. Corso était incomprehensible... Mais l'allusion à Vitaly, à sa ressemblance pour Leto et la référence au groupe 30 seconds to Mars dans le mot "cosmonaute" était très nette pour Sanchez.

[ Kath poste après moi... Par contre, après, on pourrais faire comme ordre Rico - John - Kath - Claire ? Ca m'éviterais de poster deux fois d'affilée...]



Claire était assise sur le canapé du salon, avec ses parents. Tout trois avaient le regard rivés sur la télé. Sur l'écran, on pouvait voir un concert filmé en amateur, visiblement par quelqu'un se trouvant en plein milieu de la foule, bousculé par les spectateurs et gêné de temps à autres par des bras levés devant l'objectif du portable, qui filmait. Claire avaitobtenu cette vidéo d'une amie présente pendant un des concerts au Rosen de "Shut Up, I Speak". La chanson, c'était leur dernière: Last Train Home. Sublime. La musique était extra... et la voix d'Américo était... Claire avait des frissons chaques fois qu'elle l'entendait chanter.

Claire, montrant du doigt le chanteur du groupe - Là, c'est Américo Sanchez... et c'est lui, John Corso...
Natasha - Et il y à Roy la-bas...
Claire - Oui ! T'a vu comme il se gave !?
Natasha - Oui...
François - Vous êtes tous bons. Je suis impréssioné. Je savais que vous jouiez ensemble depuis la première mais... ça fait bizarre de te voir sur scène ma puce !

Claire sourit et se regarda jouer. Elle aussi ça lui faisait bizarre de se voir... Ils regardèrent jusqu'à la fin de la chanson, après quoi le père déclara qu'il était l'heure pour lui d'aller au travail. Natasha se leva aussitôt et prit également son sac à main. Tout deux se dirigèrent vers la porte d'entrée, Claire les accompagna.

Natasha, faisant un bisou sur la joue de sa fille - Bonne rentrée ma chérie.

Puis, ils sortirent de la maison. Claire, toujours en pyjama et désormais seule dans sa grande maison, alla chercher la télécommande de la télé. Elle retira le CD de leur concert et mit celui de Garbage, allant directement à la chanson "Cherry Lips".



Elle adorait cette chanson. Elle lui donnait une énergie folle et une super humeur. Claire se mit à chanter les paroles qu'elle connaissait par coeur. Elle se mit à sauter à travers le salon, mimant les gestes à la basse et secouant ses cheveux à la rock star. Puis, sautillant toujours, elle traversa la maison en direction de sa salle de bain. Heureusement, elle habitait dans un endroit ou elle n'avait pas de voisins... Alors la musique ne gênait personne. Elle laissa la porte ouverte, étant seule, pour mieux entendre la chanteuse. Elle fit glisser sa nuisette au sol, et entra dans la douche. L'eau était brulante, comme toujours. Même en plein été, elle ne se douchait qu'a l'eau brulante. Peut-être pour cela que l'on disait qu'elle était un radiateur... Bref, elle sortit de la douche au bout d'un bon quart d'heure et fila, en serviette, s'habiller. Elle mit quelques minutes à choisir sa tenue: un pull léger noir, avec de longues manches lui arrivants au milieu des mains (un pull à sa mère, de toute évidence) et un jean un petit peu large et déchiré aux genoux, trainant par terre, le tout avec des converses noires. Retour à la salle de bain, où la jeune fille se brossa les dents et tenta de faire quelque chose de ses cheveux. Après de vains essais de coiffures originales, elle décida de garder ses cheveux lachés... elle fit ses derniers préparatifs et sortit, après avoir récupéré son sac au passage.
Devant chez elle, son gros chien noir lui sauta dessus, bondit partout autour d'elle, la balle à la gueule.

Claire - Nanard arrêtes !

Nanard... ce pauvre chien qui avait hérité du nom d'un délire entre elle et Kath. Kath, oui. Une très bonne amie de Claire, et ce, malgré les tensions qu'il y avait entre John et elle. Claire essayait souvent de convaincre John de lui parler, car Claire elle, les adorait tout les deux... Mais il évitait toujours le sujet, bifurquant vers d'autres eaux moins dangereuse. Idem pour elle. C'est pourquoi, lorsqu'elle était avec un des deux (ou même les deux en même temps, cela arrivait parfois... même si ils s'ignoraient), il y avait certains sujets tabou: Vitaly, le CHG, et leur ancienne amitié, ainsi que leur relation passée. En parlant de Kathleen, Claire pu entendre une voiture débouler dans son quartier, avec de la musique à fond à l'interrieur. Jared Leto chantait à plein poumons... ce qui signifiait que la personne dans la voiture était inévitablement Kath.



La voiture s'arrêta net devant le portail de Claire. Celle-ci sourit à son amie et se dégagea tant bien que mal de son chien, qui lui tournait autour.

Claire, allant à la voiture - J'avais pourtant demandé UN chauffeur !!

Elle pouffa de rire en posant son sac à ses pieds, une fois assise dans la voiture. Kathleen la dépannait aujourd'hui pour aller à l'université, car la R5 de Claire était morte... enfin, pas tout à fait, cette voiture était une épave roulante mais... elle roulait ! D'habitude... mais pour le coup, une pièce s'était tirée sous le capot, et plus rien ne marchait, le volant ne pouvait même plus tourner... la grosse galère. [Ca sent le vécu... ><].

Claire - T'a de la chance d'avoir une voiture qui marche toi ! Alalala... la veille de la rentrée il faut que ça m'arrive ce genre de conneries !

C'est à ce moment précis que le téléphone de Claire sonna. Elle fouilla dans son sac et le sortit au bout de quelques secondes. Le dernier Nokia, dernier mobile sortit, une merveille technologique...[ça, ça sent pas le vécu par contre xD]. Un petit cadeau pour son entrée à l'université. Son père bossait chez Nokia, donc... pas trop de mal.

Claire - Allô ? Oui... Oui bah désolée j'avais plus de batterie ! M'engueule pas ! ... Je suis sur la route là. Non, elle est encore chez le garagiste... c'est... c'est Kathleen qui m'amène... ..................... Allô ? John ? T'est là ? ... Oui... Ok... à toute...

Claire raccrocha, se mordant la lèvre. Elle n'osa pas lever les yeux vers Kath pour le moment. Elle regarda le paysage défiler dehors, d'un regard absent, silencieuse. Kathleen ne parlait pas non plus. Il se passa quelques minutes de silence gêné pendant laquelle Claire pensait à Kathleen et John. Elle était persuadée qu'ils s'aimaient encore... Enfin, surtout John. Il ne le montrait pas, se la jouait BadBoy... mais dès qu'on parlait d'elle, il devenait silencieux, baissait les yeux... C'était bête. Ils étaient faits l'un pour l'autre. Mais cette fouttue fierté qu'ils avaient tout les deux... et puis... Kathleen était avec Vitaly... Claire voyait bien que c'était différent avec lui. Il lui emblait la voir moins heureuse avec lui ces temps-çi... peut-être était-çe simplment l'apprehension de revoir John ? Claire, elle, ne parlait pas à Vitaly. Elle se contentaity de lui dire bonjour quand elle le croisait avec Kath, mais c'était tout. John était son meilleur ami, un garçon formidable, malgré ce que l'on pouvait en dire... demandez à Rico... Et sympathiser avec Vitaly serait, à coup sur, perdre John. Et ça, elle n'osait même pas y penser. Claire écoutait Leto chanter, et rappela à Kath les souvenirs du concert qu'elles étaient allées voir toute les deux. La conversation tourna autour du joli derrière de Leto, chose beaucoup plus simple et joyeuse à dire que tout se qui pouvait concerner Johnny Dean Corso. La voiture arriva devant l'université, sur la parking. Il y avait quelques élèves, et quelques voitures, dont une attirait beaucoup plus le regard: une superbe décapotable jaune. Voiture que tout le monde connaissait bien... A côté de la voiture, un petit groupe: John, appuyé contre la portière... fumait. Etonnant. A côté de lui, Rico, son ami, lui parlait. Enfin, en façe, la pire des poufiasses de CHG: Lucy Spencer.

Claire - Tsss... Cette pute le lachera jamais...

Kathleen se gara loin de cette voiture, à une dizaine de places d'écart, alors que le parking était quasiment libre. Claire ne lui fit pas remarqué, sachant très bien pourquoi elle se garait loin. Elle comptait passer inaperçue... Les deux jeunes filles sortirent de la voiture. Claire regarda Kathleen.

Claire - Kath... vient avec moi........... s'il te plaît. On ira ailleurs après...

Après une bonne minute, Claire réussit à lui faire entendre raison et elle accepta de la suivre. Comment avait-elle fait ? Elle lui avait dit que Americo était un ami à elle aussi, et que, de toute façon, elle serait dans la classe de John alors autant s'habituer à le revoir des maintenant... Elle fut cependant étonnée que la jeune fille la suive. Peut-être que, inconsciemment, elle voulait le revoir... cela faisait deux mois qu'ils ne s'étaient pas vus... La jeune brunette esperait que cela se passerait bien, et, surtout, que John ne ferait pas de conneries... Il était vraiment instable en ce moment. Enfin, avant aussi... mais Rico lui avait dit qu'il avait passé l'été enfermé chez lui, à se droguer... et Claire lui savait des tendances suicidaires. Il avait déja essayé... Et ouis, plus lunatique que jamais, un rien pouvait lui faire pêter un cable. Et quand John pêtait un cable, ça faisait mal... très mal... mais... à qui est-ce que ça en faisait le plus ? Les deux jeunes filles marchaient vers eux...

-


Bien entendu, Américo n’était pas du tout au courant que son meilleur ami se soit taper une autre fille que Lucy Spencer. Au contraire. En voyant la demoiselle avec qui, tout le monde avait eut droit à sa partie de jambe en l’air lui faire des mamours et tout le bataclan, Américo avait été persuadé que c ‘était avec cette demoiselle fort captivante qu’il fait de la gymnastique jusqu’à tard dans la nuit. Erreur. Il n’avait pas vu Megan. Enfin, bref, à sa question, Corso avait répondu, fidèle à lui même.

- John – « Muy bien amigo. »

Tant mieux. C’était déjà ça de gagner. Le fait de voir Corso comme ça était toujours beaucoup plus appréciable que lorsque Kathleen avait fait sa belle avec Vitaly. Mystère et on en dira pas plus à la suite de ce poste. Après tout, tout le monde le savait. Le Barman du Rosenbrevrery s’en était assez vanté qu’il sortait avec l’une des filles des plus mignonnes de CHG. Et puis, ils ne s’étaient pas caché. ‘Fin, bref. Ce dernier avait poursuivi après un rapide clin d’œil et en portant sa clope aux lèvres. Saleté d’habitude.

- John – « Oh tu sais, avec Lucy, on à plus besoin de se brancher... le cable rentre frequemment dans le modem... »

Lucy éclata de rire et lui posa la main sur la joue, lui tournant la tête vers l'opposé, comme une baffe au ralentit. Américo eut un pauvre sourire. Se passant sa main au niveau de sa mâchoire qui commençait à se remettre de l’altercation avec son père.

- Lucy, en riant – « Pauv' con va... »

John tira une taffe en lui lançant un regard malicieux, puis tourna la tête vers Rico.

- John – « Alors ? Prêt pour le concert ce soir ? J'ai eu du mal à convaincre le patron du Rosen... »

Américo lui lança un regard pénétrant et il ne fallait pas s’appeler « Irma » pour savoir ce à quoi penser le jeune Corso. Son arrêt en pleine phrase ne pouvait que signifier que ce dernier venait de penser à Vitaly. Kathleen y serait donc, sûrement. Américo s’en foutait. Mais Corso semblait y attacher une certaine importance qu’Américo comprit desuite. Lucy à l’évidence, non. Vu son froncement de sourcil à l’égard de Corso, elle regarda Américo et elle lui demanda avec sa voix suave.

- Lucy – « Que s’est il pa… Ha oui ! C’est vrai que tu ne peux pas te blairer Vitaly… Il est assez sympathique, je trouve. Enfin, vous allez jouer à quel heure ? »

Américo s’appretait à lui répondre, mais Corso fut plus rapide. Ce dernier expliqua.

- Corso – « Mais bon, finalement, il nous fait passer à 22h... Des nouvelles de Claire ? J'arrive pas à la joindre depuis trois jours... et elle sait pas encore à quelle heure on joue ce soir... je me suis dit qu'elle t'avais peut-être appelé...? ou Roy...? De toute façon, on va pas tarder à les croiser... »
- Américo – « Heureusement que Orlov n’en ait pas le gérant… Oui, elle m’a appelé hier soir pour savoir si on passait le restant de la journée jusqu’au concert ensemble ou qu’on ne se donnait que rendez vous 1heure avant pour mettre au point les finissions… Je vais leur envoyer un texto. Puis comme tu dis, la rentrée n’est pas terminé… »

Sourire. Bien sûr qu’elle n’avait pas terminé. Et le fait qu’il sourit, montrer son insouciance face à ce qu’il l’attendait après. Avec toute l’administration qu’il allait y avoir, il y serait encore à la rentrée officiel deux jours après. Tout à coups, Corso changea d’expression et devint dur et froid ce qui était assez étrange en sachant que vu ces origines, il était toujours chaleureux. Remarque, les filles en savaient plus la dessus qu’Américo. Après tout, ce n’est pas avec lui, qu’il montra sa virilité en feu, et heureusement. Il tourna la visage pour voir ce qu’il lui avait prendre cette expression et il reconnut de suite le blaireau à l’égard de ce changement. Il secoua la tête avant de reporter son regard vers Corso. Un regard qui en voulait dire sur ce qu’il pensait, mais aussi, qu’il voulait compatissant et compréhensif à l’égard du jeune homme. Lucy, elle, n’y comprit rien du tout lorsqu’elle entendit, venant de la bouche à John, ce qui suit.

- Corso – « Envie de casser du cosmonaute. »
- Américo – « Todo el mundo gustaría, sí. »

Il resta silencieux par la suite. Rendant Lucy mal à l’aise. Cette dernière fut accosté par Johana Kozaleski. Américo lui rendit le regard qu’elle lui avait lancé, mais avec une certaine colère et une certaine envie de la gifler. Elle l’avait quitté en plein milieu des vacances pour ce pédé de Hugo Shäffer. L’autre tarlouze maquillé comme pas possible avec des origines allemandes. Elle baissa le regard. Américo sentait son rythme cardiaque s’accélérait.

- Johana – « Corso ! Ca va ? Désolé, mais faut que je t’emprunte Lucy. »
- Lucy – « Pourquoi faire ? »
- Johana, reportant son regard rapidement vers Américo qui ne la lâchait pas du regard. Le silence du mexicain lorsqu’il était en colère ressemblait beaucoup à celui de son père – « Viens ! »

Lucy les quitta avec un sourire pour suivre Johana et rejoindre une amie un peu plus loin. Américo lui, les suivait du regard, tout en restant dans un des silences à faire froid dans le dos. Il baissa le regard vers ses converses.

Et nous voici plongés en plein milieu d’une rentrée qui s’annonce… Tendue. On taira les raisons bien trop évidentes de pourquoi Miss Morrow s’en rendait, avec deux semaines d’avance, malade.

Ce matin du jour même de la rentrée, Kathleen avait du se préparé à contre cœur. Douche, habillage, coiffage, maquillage… Inutile de préciser qu’elle aurait aimé rester amorphe dans son canapé, à bouffer une plaque de chocolat 99% bien amer. Mais malheureusement non. Elle s’était donc vêtu d’un jean et d’un haut beige tirant sur le foncé, ainsi que d’une veste grise et d’un sac en bandoulière noir contenant de quoi prendre des notes et tout ce dont elle pouvait avoir besoin. Mais la belle devait se hâter puisque Claire était en détresse. Ce n’était pas faute de lui avoir rappelé qu’il fallait qu’elle change son vieux taco de merde. Bref, Kathleen quitta promptement l’appartement pour aller chercher Claire, avant que celle-ci pense qu’elle l’avait oubliée.

La jeune femme traversa la rue en faisant attention à ne pas se faire écraser, les gens avaient tendance à rouler vite dans le quartier. Kath sortit les clés tout en se dirigeant vers la voiture. Cette très chère Impala qui était désormais repeinte très sobrement en noir et briquée comme jamais. Morrox ouvrit la portière et s’installa au volant. Elle mit le contact et posa ses mains sur le volant. Regardant droit à travers le pare-brise. Kathleen se faisait un sang d’encre à l’idée de ne serait-ce qu’apercevoir Corso. En effet, la situation craignait un max. Peut-être avait-il oublié, lui, pour Kathleen en tout cas, tout restait lipide et clair comme si elle venait de se repasser un téléfilm inspiré de leur drame. Marrez-vous… Vous n’avez pas idée combien de téléfilms stupides peuvent vous faire penser à votre propre vie. ‘Mike aime Pamela, mais celle-ci est enceinte d’un autre homme. Ce dernier, prénommé Aaron est atteint d’une tumeur. Pamela se réfugie donc chez Tom, son meilleur ami pour lequel elle a des sentiments…’ Hum. Kathleen sortit de ses tumultueuses pensés pour démarrer enfin et passer sa ceinture. La jeune femme se débarrassa de son sac sur la banquette arrière et quitta le bas côté pour la route. A peine après avoir faire trois ou quatre mètres que la jeune femme alluma la radio. Sa station préférée se trouvait être un truc bien ringard. On y mélangeait des vieux standards ainsi que de nouveaux tubes, toujours dans le registre Pop/Rock.





Kathleen arriva aux abords de la maison de Claire. Nanard était déjà sur le perron à mater la voiture. Nanard… Quel nom à la con. Et dire que c’était en partie à cause d’elle que ce pauvre chien se retrouvait affublé d’un nom d’alcoolique de la France d’en bas. Claire sortie à son tour, se débattant avec le chien. De l’intérieur de la voiture, Kathleen lui lança un salut de la main bien appuyé ainsi qu’un grand sourire. Etonnant qu’elle puisse sourire alors qu’elle savait qu’elle allait voir Corso dans peu de temps. Elle ne l’appelait plus que Corso. Dans sa bouche, John lui donnait l’impression de manquer de respect à son ex. Un peu comme si en le quittant, elle perdait le privilège de l’appeler par son prénom. Comme s’il fallait gagner ce privilège.





Claire embarqua sous le regard amusé de Kathleen. Heureusement qu’elle était là, elle! Elle avait le don de dédramatiser un enterrement, et de plomber un mariage. On rit du malheurs des autres, et on jalouse de leur bonheur. Vous connaissez le truc.

« T'a de la chance d'avoir une voiture qui marche toi ! Alalala... la veille de la rentrée il faut que ça m'arrive ce genre de conneries ! »
« J’ai un ami qui peut t’avoir une voiture volée. Ca t’intéresse? »

Kathleen quitta la route des yeux ne serait-ce qu’un laps de temps pour regarder la réaction de Claire, finalement la jeune femme éclatât de rire avant de se concentrer de nouveau sur la route. A ce moment, le téléphone de Claire se fit entendre depuis son sac.





Ouch… Dès que Claire prononça le nom de son interlocuteur, le cœur ne Kathleen ne pu s’empêcher de battre à tout rompre. Elle évita en tous points de tourner la tête vers Miss Storm. Kath avait une très grande curiosité à satisfaire, elle avait bien envie de poser tout un tas de question à Claire, mais elle se retenait. Ca ne servait à rien de retourner la vase du fond du lac, l’eau n’en serait que plus repoussante. Le reste du trajet fut sous le signe du silence gêné. Puis arrivé à l’université, la voiture anciennement vert pomme passa devant un groupe de personne, dont Lucy et…





Kath chercha une place le plus loin possible du groupe. Elle déposerait donc Claire et filerait très loin. Une fois la place en or trouvée, et le contact coupé, la jeune femme attrapa son sac resté sur la banquette arrière et sortie de son Impala. Elle claque la porte et fit jouer les clés dans la serrure.

« Bon, ben je vais me sauv… »
« Kath... vient avec moi........... s'il te plaît. On ira ailleurs après... »

Kathleen examina Claire, cette dernière semblait très sérieuse. La jeune femme examina le groupe au loin et y réfléchit un court instant.





Claire se faisait insistante, la gueux! Tiens un coup de latte, salope va! Kathleen se résigna à la suivre, regardant ailleurs, principalement par terre. Les deux filles s’avançaient vers le groupe. Kath et son sublime teint livide, son air inquiet et quasiment malade. Quelle vue! Trop tard, elle était bien trop proche du groupe pour reculer…

5…

4...

3…

2…

1…

0!

- Américo – « Todo el mundo gustaría, sí. »

John éclata de rire. Aaaaah... ça, ça faisait du bien à entendre ! Ce con de Vitaly... John avait envie de vomir quand il pensait à lui. Alors qu'il s'imaginait une bonne scène de baston avec ce fils à papa, une voix vint interrompre ses rêveries. L'ex de Rico. Celle-çi, d'ailleurs, ignora ce dernier.

- Johana – « Corso ! Ca va ? Désolé, mais faut que je t’emprunte Lucy. »
- Lucy – « Pourquoi faire ? »
- Johanna - « Viens ! »

Et les deux s'en allèrent. John resta con, la clope à la bouche, regardant les poufs marcher.

John - Expliques moi pourquoi elle me demande si ça va, si elle s'en bat la rate ?... 'Son cons les gens j'te jure...

L'expression favorite de Claire. En parlant de Claire, celle-çi n'était toujours pas là. John fouilla dans sa poche et en sortit son Sony Ericsson. Il fit défiler le répértoire jusqu'à la personne nommée "casse-couille" et appuya sur le téléphone vert. Portant le portable à son oreille, il tira une taffe, patientant durant la sonnerie. Puis, la voix de Miss Frenchie retentit à l'autre bout du fil.

John - Ouaip Claire, l'homme de tout tes fantasmes à l'appareil. Ca fait trois jours que tu réponds pas. Tu fais chier hein ! Tu sers à rien ! ... Je t'engueule pas, je constate. T'est où ? ... T'a ton épave ?

John se tû. Kathleen... c'était Kathleen qui l'ammenait... John eut un pinçement au coeur, revenant à une dure réalité: c'était aujourd'hui qu'il reverrait Kath. Aujourd'hui qu'il devrait supporter la vision d'elle et l'autre fils à papa... Aujourd'hui que...

John - Oui oui... je suis là... Bon, on est sur le parking, rejoins nous. A toute.

John raccrocha attivement et rengea le portable dans sa poche, avec appréhension. Il savait qu'il la verrait aujourd'hui, mais il ne s'attendait vraiment pas à ce qu'elle arrive maintenant, et qu'elle vienne directement le voir... il essaya de chasser Morrow de son esprit et, avec un visage impassible, recracha de la fumée, signalant à Américo que Claire arrivait. Puis, leur discussion tourna autour du concert de la soirée, pendant dix bonnes minutes. John lui montra les paroles qu'il avait écrite la veille, au soir, après une petite demi heure de folie avec Meg. Les deux jeunes hommes étaient tellement absorbés dans le nouveau morceau, qu'ils ne virent même pas passer la voiture de Kathleen, avec celle-ci à l'interieur, et Claire Storm.

John - Et tu vois, après ce refrain, je mettrais bien un solo de guitare, je l'ai déja... Et merde !

John s'étouffa avce la fumée qu'il venait d'avaler: il venait de voir Kathleen et Claire avançer droit vers eux. Il se redressa de la portière de la voiture et commença à faire un pas d'un côté, puis de l'autre à toute vitesse, sans trop savoir où aller pour y échapper. Trop tard, elles étaient vraiment pres. Il était très rare de voir John dans cet état enfin, rare de le voir bouger à cette vitesse... mis à part lors de ses matchs de baskets, John était toujours posé et calme, comme si rien ne pouvait l'atteindre. Voyant qu'elles arrivaient, John s'appretait à dire à Rico qu'il se tirait, mais il jeta un regard à Kath et fut incapable de parler. La tête baissée, elle marchait vers eux, apparement aussi nerveuse que lui. Il passa une main sur son menton, puis se remit contre la portière de la voiture, posé. Pourquoi il n'était pas partit ? Certainement pour la même raison qui avait poussée Kath à accepter de venir... Elles étaient là. John fixait le sol, ses yeux plus noirs que jamais. Nerveusement, et automatiquement, il ressortit de quoi se rouler une clope, et commença sa préparation, comme trés concentré sur le le petit papier qu'il avait en main.

Claire - Salut vous...
John - 'Lu.

Fou comme dans deux lettres, on pouvait entendre un ton aussi glaçial. Il n'avait même pas levé les yeux, ni rien. Quel sauvage ce type... ça lui faisait chier pour Claire, mais c'était elle qui faisait chier à ramener Kath ! Elle savait pourtant que ni l'un ni l'autre ne voulait se voir...

Claire, regardant Rico - Alors... on joue à quelle heure finalement ?

Tandis que Claire s'adressait à Rico, John roulait sa clope, l'esprit à des kilomètres de là. Ne pas regarder Kath. Interdiction formelle de lever les yeux sur elle. John la regarda. Comme si son esprit était trop habitué à enfreindre les règles, mêmes ses propres règles à lui. Evidement, c'est ce moment précis que Kath choisit pour, elle aussi, le regarder. Leur regard se croisèrent, l'espace d'un quart de secondes, après quoi, tout deux tournèrent aussitôt la tête.



Ce fut comme... éléctrique. Leurs yeux n'avaient pas été emplis de haine... Mais... John avait eu un violent frisson dans tout le corps, et son coeur avait comme raté un battement. Amour. Haine. Passion. Amertume. Désir. Vengeance. Souvenirs... John regardait sa clope, mais il était ailleurs. Totalement. Il était sur le canapé de Kathleen, dans la grande maison de ses parents. Il revoyait tout. L'emplaçement de tout les meubles, cette port qui menait dans la pièçe aux instruments, la table basse, la petite lampe à côté du canapé... Lampe que Kath venait d'éteindre. Noir quasi total. Chaleur. Il tournait la tête vers Kath. Il s'approchait... Et...

Claire - John ! Je te parle !

John cligna des yeux, se réveillant... Durant un moment, il s'était vraiment retrouvé sur ce canapé... il avait même sentit son parfum... Repensant à tout cela, il comprit que ce n'était que des souvenirs, et que la dernière personne à avoir embrassé Kathleen Morrow sur son canapé etait Vitaly Orlov. Johnny eut mal au coeur. Toujours silencieux, il déglutit, sentant toute la haine qu'il avait remonter en lui. Si John avait été une créature de roman fantastique, ses yeux auraient pu devenir rouges et de la brume noire serait apparue autour de lui... Rien de tout cela ici, mais on voyait nettement son regard devenir plus noir que jamais, et son visage, plus que glaçial. Il se fichait de se que voulait Claire. John était dans ses pensées, avec de réelles envies de meurtre. Il mit sa clope à la bouche et l'alluma avec son briquet, avant de lever les yeux vers Lucy Spencer, plus loin. Il la mattait avec gourmandise, mettant dans ce regard toute la haine qu'il avait pour Kathleen à ce moment là. Comme si c'était un petit plaisir que d'en regarder une autre, alors qu'elle était là. John fixait le derrière de Lucy avec un regard presque pervers, vraiment mauvais, et une pointe de malice au fond des yeux, tirant sur sa clope.

Provocation.

Ca y est, le moment tant attendu était là. Kathleen, John, John, Kathleen. Enchanté. Pas vraiment en fait. Tout deux avaient le nez dans leurs baskets, refusant de porter un regard à l'autre. Claire se retint de soupirer et fit les derniers pas qui la séparaient de Rico et John. Arrivée devant eux, elle dit, lançant un regard hésitant à John.

Claire - Salut vous...
John - 'Lu.

Claire haussa les sourcils en lançant un regard déséspéré à Rico. Ok... Cela n'allait pas être une partie de plaisir... John était un gars bouillant, dans tout les sens du thermes... chaud lapin, il était aussi très chaleureux avec eux, ses amis, mais quand il décidait de faire son sauvage, il était plus froid que la glaçe au pole nord. Mais bon, Claire, le petit rayon de soleil, la pile éléctrique, la fille toujours de bonne humeur, tenterait de détendre l'atmosphère. Tenterait...

Claire, regardant Rico - Alors... on joue à quelle heure finalement ?

John ayant l'air d'être momentanement dans l'incapacité de parler, elle préféra s'adresser à quelqu'un d'un peu moins dangereux... John lui, pouvait pêter son fusible à tout moment, et Claire évitait ses mauvaises humeurs comme la peste. Américo, heureusement de bonne humeur, lui, répondit avec un petit soupir, et son regard de chien battu:

Américo - 22h...

Claire sourit et lui fit une tape amicale dans le dos, compatissante au fait qu'il ne pourrais pas manger avant la fin du concert, c'est à dire, dans les alentours de vingt trois heures trente, minuit.

Claire - Oh allez, t'en fais pas, je te paye le Burger King après. Profites, c'est ma journée de bonté.

Elle sourit en lui tirant la langue, puis tourna la tête vers John.

Claire - Par contre, faudra que tu nous amène Badboy. On à que ta voiture... alors t'est le capitaine de soirée...

Ironie bien sûr. John n'était jamais le capitaine de soirée... c'était soit Claire, soit Roy. Les deux autres retournant aux traditions hispaniques avec des soirées Tequila. Claire lança un regard taquin à John, puis à Americo, mais son sourire s'éffaça quelques peu: John ne réagissait pas.

Claire - John ! Je te parle !

Dit-elle en agitant une main devant ses yeux. Il leva le regard vers elle, et en voyant ses yeux sombres, elle frissonna. Elle vit ses yeux dériver vers au dessus de son épaule droite: Il regardait, de toute évidence, Lucy. Il avait un regard mauvais, Claire n'aimait pas ça... Elle avait toujours peur pour lui, depuis qu'il n'était plus avec Kath... Ok, qu'il aille se tapper Lucy, si ça pouvait lui faire plaisir... mais pitié, qu'il ne fasse pas de conneries... Bon sang, il était chiant ! Il pouvait pas faire un effort non ??

Claire, avec dédain - Ok...

Le regard de John revint sur elle, elle tourna la tête vers lui, souttenant son regard qui, pourtant l'effrayait.

John, d'une voix menaçante, avec l'envie de frapper sur tout ce qui bouge - Un problème ?
Claire - Oui, ta fierté.

Bang ! Dans la gueule ! Cependant, aussitôt après avoir dit cela, elle s'en voulait, à mort. Elle n'aimait pas se disputer avec lui, c'était d'ailleurs très rare... elle avait une peur bleue des colères du badboy, et, de plus, elle avait indirectement parlé du sujet tabou: sa relation actuelle avec Kathleen. John la défia du regard une seconde, puis tira une taffe en regardant de nouveau Lucy, lachant Claire du regard.

John - Ta gueule Claire, mêles toi de ce qui te regarde.

- Corso – « Expliques moi pourquoi elle me demande si ça va, si elle s'en bat la rate ?... 'Son cons les gens j'te jure... »
- Américo – « Es así, es la vida... »

Il lui fit un clin d’œil pour détendre l’atmosphère. Enfin, plus pour se détendre que pour détendre Corso. Ce dernier était sur les nerfs. Cette connasse l’avait snobé. Oui, snobé ?!? Jamais… Quoique c’était une conne… Il aurait trop du écouter sa mère lorsqu’elle l’avait mis en garde peu de temps après leur rencontre. Américo s’était fait avoir mais c’était phénoménal. Et ça, il n’appréciait pas du tout. Mais vraiment pas du tout. Elle l’avait touché dans son honneur et un jour où l’autre, elle risquerait d’en prendre plein la gueule.

Tandis qu’il continuait de regarder Johanna d’une façon polaire, Corso n’était pas resté inactif. En effet, ce dernier avait sortit son portable de sa poche. Un portable assez chouette, fallait dire. Américo en avait un jolie aussi, et un Sony ericson également, mais il se faisait vieux. C’était le W600i. Bon, il était parfait puisque j’ai le même. Mais bon, il se faisait vraiment vieux, hélas. Enfin, bon, là n’était pas la question. Mais plutôt l’appel de Corso. Qui appelait il ? Claire ? Sûrement pour lui donner les horaires… Putain… 22heures… Il ne pourrait manger qu’après, donc vers les 23h 30. Il allait mourir de faim, c’était sûr. Fichu habitude hispanique… Enfin, c’était « The Culture ». La vrai culture qui se départageait totalement des autres. Oui ! OUI ! Et ne dites rien qui pourrait le contrarier sur les origines car il risquerait de s’énerver et devenir méchant. OUI ! Méchant tout rouge ! aAh ! Vous ne l’aviez jamais vu ? Hein ? Bon, ok, j’arrête de m’emporter, ça sert à rien.

- Corso – « Ouaip Claire, l'homme de tout tes fantasmes à l'appareil. Ca fait trois jours que tu réponds pas. Tu fais chier hein ! Tu sers à rien ! ... Je t'engueule pas, je constate. T'est où ? ... T'a ton épave ? »

Américo éclata de rire. Il ne lui avait pas fallu trente secondes pour se rendre compte que Claire avait un problème avec son taco. En même temps, il devait être français et ce que font les français… A part la fête et la mode vestimentaire, ils ne savaient pas faire grand chose de leur dix doigts. Leur nourriture était… Vieillotte et pas très attirante. Américaine trop lourde et trop grasse, la meilleur bien entendu, c’était la nourriture traditionnelle hispanique. Bon, ok, j’emboucane. Subitement, Corso s’était tu. Claire l’avait elle remise en place ? Ou alors, venait elle de lui avouer quelque chose ? Et quoi ? Hein ? Elle ne pouvait pas venir ce soir ? Oh, purée… Nan, elle ne pouvait pas nous faire faux bond, maintenant !

- Corso – « Oui oui... je suis là... Bon, on est sur le parking, rejoins nous. A toute. »

Non, ce n’était pas ça. Américo ne put s’empêcher d’avoir un soupir de soulagement. Si Corso ne s’était pas emporté, c’était que cela ne concernait pas le groupe. Mais qu’est ce que cela pouvait bien être alors ? Il ne put s’empêcher d’être intéressé. Oui, en même temps, Corso était son « frère », en quelques sortes. Les parents Sanchez l’avaient même hébergé durant l’année des 18ans des deux garçons, enfin, des 18 pour Corso et 17 pour Américo. Lorsqu’il avait raccroché, Corso déviait la conversation sur une chanson. Pendant quelques minutes, ils en parlèrent tandis que tout autours d’eux, les futurs universitaires se massaient de plus en plus. Ils allaient sûrement commencé l’administratif et donné les renseignements nécéssaires.

- Corso – « Et tu vois, après ce refrain, je mettrais bien un solo de guitare, je l'ai déja... Et merde ! »
- Américo – « ¿ Que se pasa ? »

Il se retourna à son tour, et il aperçut Kathleen. Aïe… Et Claire… Quel boulet… Pourquoi tenait elle tant à ce qu’elle l’accompagne ? Y avait des moments où elle était exaspérante… Et là, elle était dans ce moment.

- Claire – « Salut vous... »
- John – « 'Lut. »

Américo acquieça d’un signe de tête, puis il inclina à nouveau sa tête vers Kathleen avec l’ombre d’un sourire. Après tout, lui, il n’avait rien à son égard, il pouvait toujours lui parler comme avant. C’était contre Orlov, pas contre Morrow. Regardant la future criminologue, il lui demanda :

- Américo – « Alors t’es vacances ? Bien ? »

Il ne posa pas la question à Claire puisqu’il s’était tous vu pendant les vacances, du moins, les membres du groupe. De plus, ils s’étaient appelés pour la dernière fois, la veille, donc bon, hein, elle pouvait s’en passer. Nan, nan. Dans le comportement d’Américo, on ne voyait aucun trait qui montrer qu’il était séduit par la jeune demoiselle. Encore faut il qu’il soit séduit tout court. Il l’appréciait, elle était jolie, sympa et amusante, mais ca n’allait pas plus loin, et ce serait loin d’être le cas. D’une parce que c’est, par la force des choses l’ex- à Corso, et que Vitaly est posé ses mains dessus. Rien qu’à l’idée, il en aurait eut des frissons.

- Claire regardant Rico – « Alors... on joue à quelle heure finalement ? »

Le visage d’Américo fut déconfite. Pourquoi fallait elle qu’elle en rajoute une couche ? Les français sont tous aussi gaffeur, ici, gaffeuse ? Oui, et c’est certain même. Suffisait de me voir à l’œuvre, XD. Il eut un soupir.

- Américo – « 22h… »
- Claire, lui tapotant dans le dos avec un sourire – « Oh allez, t'en fais pas, je te paye le Burger King après. Profites, c'est ma journée de bonté. »

Il répondit à son sourire et à sa langue, un sourire flambant accompagné d’un petit clin d’œil. Il tourna également sa tête vers Corso, puis vers Kathleen. Il secouait légèrement la tête, en voulant dire que son comportement était pourri. Enfin, pas celui d’Américo, mais celui de Corso. Oui, même si c’était un pote, il fallait bien l’avouer. Il était con à ses heures.

- Claire – « Par contre, faudra que tu nous amène Badboy. On à que ta voiture... alors t'est le capitaine de soirée... »

Aucune réponse de la part de Corso.

- Claire – « John ! Je te parle ! »

Il ne répondait pas. Américo reporta son regard sur la Miss Frenchi puis sur Corso. Ce dernier observait Lucy avec insistance et perversité. Si il voulait faire marroner quelqu’un, pour l’hispanique c’était raté. Ca inspirait plus du dégout qu’autre chose. Américo et Claire s’exclamèrent au même moment.

- Américo & Claire – « Ok… »
- John, d'une voix menaçante, avec l'envie de frapper sur tout ce qui bouge – « Un problème ? »
- Claire – « Oui, ta fierté. »

Comme c’était bien envoyé. Il croisa le regard de Claire, à nouveau, et il lui fit un clin d’œil. Jolie réplique.

- Corso – « Ta gueule Claire, mêles toi de ce qui te regarde. »
- Américo – « Corso, parle mieux. C’est pas parce que t’as trop tiré sur tes couilles cette nuit qu’il faut que tu lui fasses payé. Un peu de respect… La vie est belle est splendide. N’est ce pas les filles ? »

Merde ! Il venait de faire une grosse gaffe en posant également la question à Kathleen. Bien que Corso n’ait pu le voir, les deux filles virent le jeune Sanchez se mordre la lèvre avec horreur. Dans ses yeux, on voyait très bien qu’il était désolé.

Trop tard, on y était. Plus aucuns moyens de faire demie-tour. Quoi qu'en fait, Morrow avait toujours le choix de se retourner et de filer. Au pire elle aurait l'air conne. C'était toujours mieux que de finir la tête ouverte sur le capot d'un voiture, une longue traînée de sang coulant sur la peinture de la voiture puis gouttant sur le bitûme. Et la conclusion serait vite trouvée:: vengeance de l'ex-petit ami. Kathleen arrêta sa paranoïa aïgue quand elle entendit des voix s'élever parmis le bruit embiant.

« Salut vous... »
« 'Lut. »
« Hi. »

Aussitôt Kath examina les lieux. Wah, l'université. Une nouvelle page à écrire. Enfin pas si nouvelle que ça puisqu'elle se trouvait à un mètre de Corso, et ce dernier apparaissait dans le chapitre précédent des 'Galères de Kathleen'. Peut-être que l'université aiderait à se forger une nouvelle vie. Parfois Kath aurait bien aimé envoyer se faire voir tous les gens qui la côttoyaient. EtapeUne:: se débarrasser des amis; EtapeDeux:: se débarrasser des hommes de sa vie; EtapeTrois:: dire au revoir à sa famille; EtapeQuatre:: falcifier sa nouvelle identité; EtapeCinq:: se barrer loin. Dommage que tout ne soit pas si facile. Et dire qu'il y avait des gens dans le couloir de la mort, d'autres qui étaient assassinés, et d'autres encore qui crevaient de faim. Et là tout le monde se toisait avec distance juste pour une histoire de cu... coeur. A la pensé que d'autres avaient des problèmes plus grave qu'eux, Kathleen se détendit. S'ils étaient deux à faire une tête d'enterrement ça ne risquait pas de faire avancer le truc.





Sympas n'était peut être pas le mot le plus approprié. Aller voir de la famille en Irlande n'avait été de tout repos. Entre les anciens qui parlent Irlandais, donc un Anglais où les mots sont très mâchés et brouillons, les jeunes qui parlent très-très Anglais, et ceux de l'âge de Kath qui tentent d'adopter l'accent Américain parce que c'est dans le coup... Kathleen s'y perdait elle-même et se demanait parfois si elle ne s'était pas trompée de famille. Cependant on ne peut nier que l'ai Irlandais lui fit le plus grand bien, loin de la polution de Los Angeles. Ca avait été marrant il fallait l'avouer de revoir Chase, l'ami d'enfance. Plus il grandissait celui-là, moins il était net. C'est le genre à chanter à la mort en voiture en jouant de la batterie sur son volant. Le genre à mettre de la colle sur votre bouteille de bierre. Le genre à venir vous réveiller à trois heures du matin en sautant sur votre lit et en criant comme un malade mental. Vous voyez? Et c'est la référence des plans foireux. Le type parfait du gars qui connait l'amplacement exact de toutes les pseudos maisons-hantées, de tous les terrains vagues où on peut faire un feu d'artifice. Enfin, le roi des plans merdiques qui, s'ils ne finissent pas au comissariat, font rire. Bien entendu, Chase avait eut l'air moins amusant quand Kath et lui attendait dans le couloir du poste de police, pour insulte à agent sur la voie publique sans être en état d'ébriétée... Et pour finir, Chase était le genre à garder sa gueule grande ouverte même en cellule et à continuer d'insulter les flics.

Kathleen ne put s'empêcher d'envoyer un large et grand sourire à Américo. C'était sympa de sa part, ce n'était peut-être pas voulu, mais il tentait de détendre l'atmosphère. Et qu'est-ce qu'elle pouvait en avoir besoin! Pour être plus explicite on pourait penser que les quatres 'amis' avaient accidentellement tué quelqu'un l'été dernier et qu'ils s'en trouvaient tous hantés...

Jusqu'à ce que le pêcheur au crochet vienne refoutre encore plus la merde avec sont 'I Kn¤w Whät Y¤µ Did Läst Sµmm£r, Bitch!'.

« Par contre, faudra que tu nous amène Badboy. On à que ta voiture... alors t'est le capitaine de soirée... »

Kath ouvrait la bouche pour leur proposer de les dépanner, mais croisant le regard de Corso, elle préférait faire semblant de bailler. C'était sans doute la meilleure idée qu'elle avait eue à cet instant. Après quoi, elle remit une mèche de cheveux derrière ses oreilles. Le bon vieux tic quand on se sent gêné. John semblait partit dans un monde très-très lointain de ceux dans lequel se trouvait Américo, Claire et Kathleen. Il ne répondait pas et foutait même la trouille. A le voir ainsi, Kath avait grande envie de lui donner un coup de poing dans le ventre juste pour voir s'il était au moins vivant. -Ben parle, mec, se disait Kath. Personne te boufferas.-





Oulah Claire, mauvais calcul! Ne jamais donner un coup de late dans l'entre-jambe de la dignité de Corso. Kathleen tourna la tête, histoire de trouver une échapatoire. Elle serait bien sauté sur ce petit intello qui venait de passer... -Ah les mecs, c'est Edwin, je dois vous laisser, je copiais sur lui en primaire, il faut bien que je lui dise bonjour. Je lui dois bien ça!- Trop tard, l'intello avait tracé. Il était pas retenu par ses amis lui au moins. Il en avait de la chance. Zéro situation tendue avec son ex, zéro prise de tête en communauté. -Profites-en, mino, et si on te propose un relookage qui fera de toi un sex-symbole... Refuse! Je sais que c'est tentant d'arranger ta gueule parce que même vu de loin c'est pas l'pied, mais... Crois-moi, refuse!-







Il fallait excuser Kath, parfois elle disait des trucs débiles. Comme sur le coup on trouve un truc intelligent et puis on le dit... Et puis, ben, une fois que c'est sortit de la bouche ben... On trouve ça con. Quoi qu'il en soit, Claire avait réussit à mettre Corso encore plus mal à l'aise puisqu'il l'insultait. Evidement...





Bon, Kathleen se décidait à se tirer dans moins d'une minute. Puisque tout ce malaise permanant émanait d'elle, elle y mettrait fin en laissant les musiciens entre eux. Corso semblait fixer quelque chose, Kath jeta un oeil discret dans la direction du regard de Corso. Bien évidement... Il mattait Lucy, inutile de préciser quelle partie de son anatomie. -Sale con!- Evidement qu'elle était jalouse ce n'était pas comme si cet abrutit de John n'avaitjamais compté. Américo enfonça le clou encore plus profond dans la tendre chaire de Corso. Sans doute sans le faire exprès, mais c'était réussit.





Kathleen fit un joli sourire à Américo qui ne voulait rien dire d'autre à Américo que: -Bien joué, mec.- Bon il était grand temps que l'intrus se tire.

[ Je fais les deux persos en un post, pas assez d'inspi sinon.]

- John, d'une voix menaçante, avec l'envie de frapper sur tout ce qui bouge – « Un problème ? »
- Claire – « Oui, ta fierté. »

Claire déglutit à peine après avoir terminé sa phrase. Aïe... allait-elle s'en prendre plein la gueule ? Corso était d'une humeur massacrante, et elle le provoquait... ce n'était pas dans les habitudes de Claire... Cette dernière passait son temps à résoudre les problèmes, plutôt qu'à les provoquer. Elle chercha du réconfort dans le regar d'Américo. Celui-çi lui fit un clin d'oeil, ce qui sembla détendre quelque peu la jeune fille, qui lui sourit. Elle reporta son regard sur John, qui, lui, ne l'avait pas quittée des yeux. Le regard de Claire redevint froid, soutenant celui du badboy.

- Corso, tournant le regard vers Lucy, portant sa clope à la bouche. – « Ta gueule Claire, mêles toi de ce qui te regarde. »

Claire ne bougea pas, outrée par la manière dont il lui parlait. Non mais ho ? Il se prenait pour qui ? Cependant, elle n'eut pas la forçe, ni le courage nécéssaire pour répondre au killer. C'est à ce moment que Rico prit part à la conversation, se rengeant du côté de Claire, la défendant.

- Américo – « Corso, parle mieux. C’est pas parce que t’as trop tiré sur tes couilles cette nuit qu’il faut que tu lui fasses payé. Un peu de respect… La vie est belle est splendide. N’est ce pas les filles ? »

Claire le regarda. Américo... Il était toujours là dès que Claire se faisait insulter, où quand on lui manquait de respect. Tel un héros, il prenait toujours sa défense. Oh bien sur, quand Roy, John et lui taquinaient la seule fille du groupe, il était le premier de la liste à la casser, et à la taquiner... mais lorsque c'était sérieux, il n'hésitait pas. C'était comme automatique et cela, Claire lui en était très reconnaissante. Comme cette fois mémorable où il lui avait évité quelque chose qui aurait pû être très grave... Claire s'en souviendrais toujours....

- FLASHBACK -

Unr ruelle sombre, dans les alentours de minuit. Claire marchait, rentrant chez elle, après son service dans le petit resto où elle bossait, cet été la. La rue n'était éclairée que par un faible lampadaire, et la jeune fille marchait, seule. Seule ? Non... elle entendait des pas derrière elle. Elle n'osait pas se retourner. Accélerant quelques peu le pas, elle entendit que la personne de derrière accélérait aussi. Son coeur se mit à battre plus vite: les rues de Los Angeles n'étaient pas sûres la nuit, Roy l'avait pourtant prévenue... il lui avait même proposé de la raccompagner mais, ne voulant pas le déranger à une heure pareille, elle avait catégoriquement refusé. C'est alors qu'une voix s'éleva, derrière elle. Elle se retourna, tremblante, ayant une petite idée sur l'identité de la personne qui venait de l'interpeler...

Koji - Hey Claire !
Claire - Salut Koji...

Koji Ayuno. Claire en avait une peur bleue. Ce type était dans son lycée, et était vraiment réputé pour être THE bad boy. Corso en était un, bien sûr... mais il était cool, pas méchant... et même si il avait un casier judiciaire, ce n'était rien à côté de celui de Koji, ou on pouvait y trouver plusieurs affaires de deals, ainsi que de tentatives de viols... Ce type était malade. Terriblement séduisant, bon nombre de filles tombaient dans le panneau... Et en ce moment, une de ses cibles semblait être Claire Storm. Il l'avait accosté plusieurs fois dans le lycée, mais que lorsqu'elle n'était pas avec ses trois hommes, ses gardes du corps, ses meilleurs amis.
La jeune fille tremblait, arrêtée, sous la lumière du lampadaire. Elle s'était retournée et le regardait arriver. Partir en courant serait trop risqué.. rester, aussi. De toute manière, elle savait que si il voulait tenter quoi que ce soit, elle était fichue. Elle priait donc pour qu'il n'ait pas de mauvaises idées en tête...

Koji - Tu vas où comme ça ?
Claire - Je rentre, il est tard... il faut que je fasse vite...
Koji - Viens boire un coup avec moi... allez, rien de mal, je te paye un café...
Claire - Non je te remerçie, je dois vraiment rentrer...

L'asiatique se rapprochait dangereusement, et instinctivement, Claire faisait de petits pas en arrière, la gorge nouée, comprenant qu'elle était bel et bien fichue. Il se jeta sur elle, la plaquant violament contre le mur, l'embrassant avec fougue tandis que ses mains commençaient déja à se ballader sur le corps frêle de la jeune fille. Impossible de crier. Ettouffée entre lui et le mur, elle avait les mains sur son torse, tentant de le repousser, en vain. Il avait bien trop de forçe. La jeune fille pleurait, tentant de se débattre en le griffant. C'etait horrible. Elle sentait ses mains sur sa poitrine, une autre commençait à vouloir dégraffer son soutien-gorge... C'est alors qu'une voix ô combien rassurante se fit entendre, loin, à l'autre bout de la rue.

Américo - Claire !

Les deux amis hispaniques passaient par hasard par là, quand Américo avait tourné les yeux vers les silhouettes sous le lampadaire, et avait reconnu sa protégée. En une seconde, Claire était recroquevillée à terre, libérée de l'emprise de l'asiatique. Tremblante, elle leva les yeux vers ce qui se passait à côté d'elle: Américo et Koji se tenaient par le col. Avec une forçe inouïe, Rico projetta Koji au sol. Mais celui-çi, pas démonté pour autant, réussit à lui donner un coup dans le genoux, faisant se pencher le méxicain, pour ensuite lui mettre un coup de pied dans la lèvre, qui pissa le sang. Américo sortit de ses gonds. Jamais Claire ne l'avait vu aussi furieux. Il frappait Koji, à genoux sur lui. Il frappait, frappait... C'est alors que John arriva, n'ayant pas couru aussi vite que son ami. Corso attrapa Rico, l'immobilisant tant bien que mal, tandis que l'autre enfoiré, le nez cassé, s'échappait. Après une petite dispute entre Corso et Rico, qui n'avait pas voulu qu'il s'enfuie, ils s'étaient souçiés de Claire...

- FIN FLASHBACK -

Claire venait d'avoir tout ses flashs en l'espace d'une seconde. Après quoi, John tirra une taffe en prenant tout son temps, regardant Rico. Il n'avait pas un regard méchant pour lui. Jamais. Comment pouvait-on en vouloir à Sanchez ? Et puis, tout deux étaient comme des frères... john semblait calmé. Enfin, beaucoup moins énérvé que quelques secondes auparavent... il avait toujours ce regard mauvais, qui ne présageait rien de bon.

John - T'en fais pas pour mes couilles Rico... Elles ne se sont jamais aussi bien porté qu'en ce moment.

Puis, Megan passa dans le champ de vision de John, près de Lucy, derrière Claire. Le bad boy se redressa, jetant sa clope à terre, tournant le regard vers Rico et lui donnant une tappe amicale dans le dos, comme pour oublier toutes tensions.

John - Bon, amigo, on se retrouve à la sonnerie... je vais voir ma belle... Désolé de vous fausser compagnie mais... -regardant Kathleen droit dans les yeux- certaines personnes içi ne méritent plus que je passe du temps à les écouter.

Et sur ce, il ramassa son sac et, tout en passant devant Claire, lacha:

John - Excuse-moi ma belle.

Il lui sourit et contourna Kath sans un regard pour elle, un sourire aux lèvres. Il marcha jusqu'à Meg et passa son bras sur son épaule, avant de l'embrasser, marchant avec elle vers l'université.
Claire baissa les yeux. Elle ne lui en voulait pas... elle regarda Américo, le laissant parler. Elle ne savait plus quoi penser de tout cela, mais savait que réunir Kath et John était perdu d'avance, elle devrait s'y faire.

Kathleen lui lança un regard congratulant l’acte de Rico. Il lui fit un sourire un peu plus explicite. Ce n’était pas une ombre, cette fois. Américo reporte son attention sur Corso qui s’apprêtait à lui répliquer quelque chose. Comme d’hab’, quoi.

- Corso – « T'en fais pas pour mes couilles Rico... Elles ne se sont jamais aussi bien porté qu'en ce moment. »

Américo lui rendit son regard avec tout le sérieux dont il était capable. Si John pensait lui faire tomber le regard, c’était raté. Si il y avait bien un truc qu’il n’arrivait pas à supporter, c’était qu’on s’en prenne à ses amis. Oui, Corso était son ami, son « frère », mais Claire est une femme, et face à un homme, elle était beaucoup plus vulnérable que n’importe qui. C’était pour cela qu’il avait pris sa défense. Comme il l’avait fait dans le passé, mais là, n’était pas la question. Corso dévia le regard pour regarder approché Megan. Tiens donc… Une ex- à Corso, nan ?

- Corso – « Bon, amigo, on se retrouve à la sonnerie... je vais voir ma belle... Désolé de vous fausser compagnie mais... - regardant Kathleen droit dans les yeux - certaines personnes ici ne méritent plus que je passe du temps à les écouter. »
- Américo – « C’est bon, casse toi, on se rejoins après. On aura une discussion. Et j’y compte. »

Aucune colère dans le regard, mais toujours cette expression sérieuse et légèrement dur. Il allait beaucoup trop loin. Qu’il lui fasse payer, ok ! Mais pas de la sorte. Américo était très attaché à certaines façons de faire, et là, celle de Corso lui déplaisait totalement. Il avait beau être un bad boy que certains gars de leur âge craignaient, Américo n’en avait pas plus peur que d’une peluche. Néanmoins, lorsqu’il se pencha pour prendre son sac et qu’il passa devant Claire, il s’excusa. Et ça, Américo ne put s’empêcher d’esquisser un sourire. Qu’est ce qu’il était con ce Corso, alors… Puis son sourire se figea. Non, que dis-je ? Il disparut, comme lorsque le vent souffle sur le sable où une quelque chose y était inscrite. Là, plus rien. Il était vraiment avec Megan. Mais… Pourquoi ? Ce n’était pas dans ses habitudes de…. Et Lucy, ce matin ? A moins que… Américo avait le regard perdu et ses yeux fixaient un point entre Kath’ et Claire, sans qu’il s’en rende compte. Il inspira bruyamment puis il regarda les deux filles, chacune à tour de rôle, et il s’exclama.

- Américo – « Chui vraiment désolé… Je sais pas ce qu’il a… Mais… Enfin, bon. On s’en fiche. On fait quoi ? »

Américo avait remarqué le visage de Claire, c’était pour cela, qu’il avait tenté, maladroitement, c’est sûr, de changer de sujet de discussion. Pour ce genre de chose, Américo n’était vraiment pas doué. Alalalala… Ces histoires d’amours alors… Pire que la peste. Américo, à cette pensée et sans le vouloir, posa son regard sur Claire. Euh… Il cligna des yeux, avant de regarder Javis passait à ses côtés pour rejoindre Vitaly, non loin de là. Mais il ne l’avait pas vu, enfin si, mais sans le voir vraiment. A nouveau, il avait le regard plongé dans le vide… Claire Storm… Non.

- Corso – « Bon, amigo, on se retrouve à la sonnerie... je vais voir ma belle... Désolé de vous fausser compagnie mais... - regardant Kathleen droit dans les yeux - certaines personnes ici ne méritent plus que je passe du temps à les écouter. »- Américo – « C’est bon, casse toi, on se rejoins après. On aura une discussion. Et j’y compte. »

Claire leva les yeux au ciel. Il pouvait le cermoner autant qu'il voulait, John n'en ferais toujours qu'à sa tête... Il avait beau avoir trois supers potes, il n'en empêche qu'au fond, c'était un gros solitaire au caractère de merde niveau respect et compréhension d'autrui. Mais bon, on l'aimait quand même ce bon vieux John.

- Américo – « Chui vraiment désolé… Je sais pas ce qu’il a… Mais… Enfin, bon. On s’en fiche. On fait quoi ? »

Claire le regarda, penchant la tête sur le côté, d'un air un peu déséspéré, et amusé à la fois par les excuses bredouilles du méxicain.

Claire - Tu sais aussi bien que moi ce qu'il à...

Elle évita néanmoins de regarder Kath, étant donné qu'elle était le principal sujet des crises de John, depuis la fin de l'an dernier. Kath, elle, fixait le sol, comme perdue dans de sombres pensées. Rico demandait ce qu'ils pouvaient faire. Claire s'appretait à lui répondre, quand la cloche sonna, suivie de la voix de la vieille directrice de l'université.

"Les élèves sont priés de se rassembler dans la cour centrale de l'université, nous allons procéder à l'appel des sections."

Claire et Américo se regardèrent, puis Claire tourna la tête vers Kath.

Claire - Bon bah... voila ce qu'on fait.

Tout trois prirent le chemin de l'entrée du batîment principal. Plus ils s'approchaient, plus Claire était excitée. Elle adorait faire des rencontres... et elle avait hâte de voir sa classe. Elle serait très certainement avec John et Roy, qui allaient eux aussi en Art. Rico, lui, allait en médecine... ce qui signifie qu'à certaines heures, il ne serait pas avec eux. Dommage...
Les trois élèves étaient désormais dans la cour, au milieu d'une foule impressionante. Claire chercha John et Roy du regard, mais pas de traces d'eux. Elle fit un tour d'horizon sur les élèves les plus proches. Spencer, Orlov...(en le voyant, Kathleen les salua, s'excusa et le rejoint), BlackStones, le séduisant Akebawo, Taylor, von Mänche, Johnson et... Ayuno ???!!!!!????
Instinctivement, Claire prit la main d'Américo, se rapprochant de lui en regardant l'asiatique. Ce type était sa hantise... Qu'est-ce qu'il fouttait là ?? Il était toujours pas en prison ? Pitié, qu'il ne soit pas en section art...
Claire, se rendant compte qu'elle était collée à Rico, la main dans la sienne se dégagea, rougissante et porta son regard sur la directrice... sans la voir. Celle-çi commença l'appel.

" Section Criminologie..."

Claire regarda Kathleen partir vers le rang ou devaient se plaçer les élèves de cette section. Quelques élèves autour d'eux y allèrent également.

"Section Economie..."

Claire ne bougea pas, regardant les quelques élèves qui allaient dans cette section. Toujours pas de John, ni de Roy. Cela l'inquietait que Roy ne l'ait toujours pas appelé d'ailleurs...

"Section Arts..."

Claire leva les yeux sur Rico, pas trés rassurée de devoir partir sans lui alors que Koji trainait par là. Mais bon, elle devrait s'y faire... elle ferait en sorte de ne jamais trainer seule... Et puis, visiblemen, Koji n'était pas dans sa section.

Claire - A toute à l'heure Rico... on se retrouve à midi !

Elle lui lança un de ses plus beaux sourires et lui fit un signe de la main, tout en s'éloignant vers son rang. Déja, dans celui-çi, elle voyait John et Roy. John était avec sa copine de toute à l'heure... Claire se demandait qui était cette fille, et comment cela se faisait qu'il se montrait en publique avec elle... ce n'était pas dans ses habitudes... s'attachait-il ?

"Section Médecine..."

Claire eut une pensée pour Rico, et alla rejoindre Roy. Si Koji avait le malheur de se retrouver en médecine (ce qui serait risible...), il n'allait pas faire long feu... Les élèves allaient passer deux heures à visiter l'université, reçevoir leurs livres et toutes les choses habituelles de la rentrée.. après quoi ils iraient manger, et seraient libérés l'après midi... avant le concert tant attendu de ce soir. Claire avait hâte...

Roy s'était levé tranquillement ce matin-là.Il n'était pas du tout anxieux à l'idée de rentrer à l'université.Ses notes étaient plus que correctes,et il n'avait eu aucun reproche sur son comportement depuis le collège (Roy n'est pas un élève modèle mais il a l'art de ne jamais se faire prendre).Il mit sa chaine hi-fi en route et alla préparer son petit-déjeuner.Il entendit quelqu'un crier.

???:Tu mets la musique dès le matin?!!

C'était Matthieu,le propriétaire du petit appartement que louait Roy.Il y avait des problèmes sur les murs et on entendait presque tous ce qui se passait dans l'appartement d'à côté.

Roy:Tu veux que je baisse le son?

Matthieu:Nan mais plus fort abruti!J'adore vos chansons!

Roy éclata de rire et mit le son plus fort.La chanson qui passait était extraite du dernier concert de "Shut Up,I Speak" et s'appelait Last Train Home.Roy l'avait composée avec Claire.D'ailleurs il se demanda ce que faisaient les membres du groupe en ce moment...Il verrait bien quand il arriverait à l'université.Roy prit son petit-déjeuner et alla s'habiller.Tout se passait bien quand il vit l'heure.Prise de conscience et crise de panique.Il était en retard.S'il avait été en voiture,il serait en avance.Mais Roy n'avait pas de voiture.

Roy:Et merde!

Il prit son sac et descendit les escaliers comme si sa vie en dépendait,ce qui n'était pas totalement faux.Il arriva devant le meilleur moyen de locomotion du monde:le vélo.Roy possédait un vélo de course dernier modèle,très pratique pour les retards.Il sauta dessus et pédala comme un malade.Il avait l'habitude de faire du vélo,et allait vraiment très vite.Avec un peu de chance il y serait avant la sonnerie...Tu rêves.Roy et la chance faisait deux.Un chauffard lui fonça dessus et le renversa.Roy réussit à tomber sur le trottoir ce qui lui évita un aller simple pour le cimetière.Il vérifia ses poignets,partie de son corps qui lui était la plus précieuse.Ouf,rien de cassé.Par contre son vélo ne pourrait plus servir aujourd'hui.Il attacha son vélo à un arbre et courut à en cracher ses tripes jusqu'à l'université.Il entendit une voix déplaisante.

"Section Medecine..."

Roy:Bon sang ils en sont déjà à l'appel?!

Il courut encore plus vite et arriva de justesse dans le rang pour la section Arts.Il se rendit compte qu'il était à côté de John Corso.Il reprit son souffle et le salua.

Roy:Alors Johnny Depp,c'était bien tes vacances?

Il vit Claire arriver.Elle avait l'air...troublé.Bizarre.La bassiste était toujours de bonne humeur d'habitude...Cette pensée lui rappella qu'ils jouaient ce soir.Son premier depuis des semaines...Roy frémissait d'impatience...

- Claire, qui semblait amusé par le comportement d’Américo, mais gêné par la présence de Kathleen – « Tu sais aussi bien que moi ce qu'il a... »

Elle marquait un point. Et après cette réplique, ils ne parlèrent plus beaucoup. Américo tentait par tous les moyens de changer de sujet de discussion. C’était horrible de se sentir aussi gêné. Il ne savait pas quoi faire pour détendre l’atmosphère, et encore une fois, il ressentit de la joie de reprendre les cours. En effet, au moins, là, il n’aurait plus à supporte ce genre d’histoire 24 heures sur 24. C’était barbant et malgré tout le respect qu’il portait à ses amis, il lui arrivait d’être assez content de les lâcher de temps en temps, car ils étaient très lourds, quand ils le voulaient. Et même quand ils le voulaient pas. Ca cassait toute l’ambiance et impossible de tout rattraper. Américo n’avait jamais été bon pour rattraper une connerie, fallait qu’il travaille ce point de sa personnalité. C’était évident.

Tout à coups, rompant le silence des trois personnes présentes, et amis, enfin… Je pense, puisqu’elles ne parlèrent pas beaucoup, la voix de la doyenne de l’établissement se fit entendre dans tout le campus avec l’aide de mégaphone et de hauts parleurs.

- Doyenne – « Les élèves sont priés de se rassembler dans la cour centrale de l'université, nous allons procéder à l'appel des sections. »
- Claire, se tournant vers Kath’ et Rico – « Bon, bah… voilà ce qu’on fait. »

Limite Américo se serait mis à danser. Au moins, il allait se changer les idées, ça faisait pas un plie, que là… La tension était beaucoup trop palpable pour y être à l’aise. Ils prirent la direction de l’entrée principale tandis que les autres jeunes de leur âge, faisaient la même chose. Américo serrait la main à nombres d’entre eux, enfin, à ce qu’il connaissait du lycée, et faisait la bise aux filles les plus charmantes, XD ! Non, je déconne. Enfin, pas trop quand même… XD ! Kath’ les quitta en voyant Orlov et Spencer. Le latino secoua la tête sans aucune retenue, et Javis l’avait vu. Ils se défièrent du regard un long moment jusqu’à ce qu’il sentit la main de Claire dans la sienne. Il sentit un poids tombé au creux de son estomac, mais rien de bien visible. Ni de très concret. En tout cas, lorsqu’il leva la tête et qu’il vit Ayuno, Claire pouvait sentir le tremblement nerveux de l’hispanique. Il avait failli le tuer une fois, pour une raison que Claire connaissait, et cela ne l’empêcherait pas de recommencer. Si il était en Art, Américo aurait aimé que Corso se souvienne de lui, mais vu qu’il était avec Megan, ce dernier était aux abonnés absents, bien qu’il soit juste à quelques mètres. Claire retira sa main de celle d’Américo, et lorsqu’il porta son regard vers elle, et qu’il la vit rougir, il ne put s’empêcher de se demander pourquoi.

- Doyenne – « Section Art »
- Claire, s’éloignant en compagnie de Corso et Megan –« A toute à l'heure Rico... on se retrouve à midi ! »

Sourire. Américo regardait à présent la doyenne pour qu’il puisse suivre l’appel qu’elle faisait. Lorsque Claire lui avait sourit, son poids au creux de l’estomac s’était fait beaucoup plus intense. Etrange…

- Doyenne – « Section Medecine »

Américo s’engouffra dans la ligne de jeune qui s’avançait pour entrer dans l’université. A ses côtés… KOJI. Américo sentit son cœur doublait de rythme et son influx cardiaque allait si vite, qu’il avait l’impression d’avoir couru des kilomètres.

- Koji – « Tiens… Mais que vois je ? »
- Américo – « Commence pas… »

… Roy leur passa à côté pour rejoindre la section de Claire.

John, le bras autour du cou de Meg, assis sur un banc, leva les yeux vers son batteur. Vla qu'il l'appelait Johnny Depp. Flatteur. Mais ce n'était pas la première fois qu'on lui faisait remarquer la ressemblance...

John - Cool...

Il n'eut pas le temps de lui répondre qu'une petite blonde hystérique avait déja sauté sur Roy, s'aggripant sur son dos.

Claire - Saaaaalut !

Riant, elle descendit de son dos. Oui, elle avait été quelque peu troublée par la présence de Koji, mais il lui en fallait plus pour la déprimer... Claire était une machine à bonne humeur. Elle sourit à John, qui lui rendit son sourire. Idem pour sa nouvelle petite amie. Claire se tourna vers son meilleur ami.

Claire - Roy ! Tu viens chez moi cette aprem avant le concert ?! On sera libéré à midi... Alleeeeeez steupléééééé viens ! Faut que je te montre le nouveau morceau que j'ai fais !

Suréxcitée à l'idée de faire le concert ce soir, Claire regardait partout autour d'elle les élèves, grand sourire aux lèvres. Elle jeta un regard vers la section médecine, cherchant le second leadeur du groupe. Rico... elle le vit à côté de... Koji. Oh là là... Ainsi, Koji n'en avait pas eu assez avec son nez cassé ? Claire observa l'asiatique. Il avait encore et toujours son air sûr à la Corso, mais en bien plus méchant et vicieux. Elle tourna le regard vers la prof de la section Art qui venait d'arrriver, juste à côté d'eux.

Prof - Si vous voulez bien me suivre, nous allons commençer la visite !

Claire aimait déja cette prof. Hyppie au possible, vétue de chales et de voiles à tout va, de grands colliers, une multitude de bijoux... la professeur d'Arts typique quoi. Les élèves commençèrent à la suivre, Claire et Roy leur emboitèrent le pas, John et Meg derrière eux.

John:cool...

Roy souria.John ne se lassait pas de ce surnom.Tout à coup,Roy passa en mode danger.Il tenta de se protéger de la menace...Trop tard.La blonde surexcitée s'était déjà aggripée à son dos,manquant de le faire tomber.Roy grimaça.Il sentait les quelques bleus qu'il avait reçu à cause de ce [censuré] de chauffard de [censuré] à la [encore censuré].D'ailleurs il se souvenait de la plaque d'immatriculation de ce fils de [censuré].Vive les procès...Après tout le vélo de Roy valait peut-être plus cher que la voiture pourrie qui l'avait renversé.Claire descendit de son dos.

Claire - Roy ! Tu viens chez moi cette aprem avant le concert ?! On sera libéré à midi... Alleeeeeez steupléééééé viens ! Faut que je te montre le nouveau morceau que j'ai fais !

Roy souria.

Roy - Pourquoi tu me poses la question?Je te dis jamais non de toute façon...Mais j'exige un chauffeur!

Claire - T'as pas ton super vtt?

Roy - Disons que j'ai eu un accident...

La prof arriva et ils marchèrent en rang vers la section Arts.La prof avait l'air sympa.C'était toujours sympa une hippie.