Sur un fond de Rock * Libre.

Samedi. Dix-sept heures. Penny Warren venait de terminer son travail. Elle tenait la caisse dans un magasin de chaussures. La boutique se trouvait dans une petite rue de Los Angeles et Penny était payée une misère. Mais cela lui suffisait et elle n’avait pas trouvé mieux. Sa famille n’avait jamais vraiment eu beaucoup d’argent, et la ravissante Porto Ricaine avait appris à se débrouiller par elle-même. Elle faisait donc divers petits boulots pour continuer de payer ses études, son loyer, sa nourriture etc. Sa mère lui envoyait de temps à autre un petit chèque, mais ce n’était jamais bien glorieux. Une journée typique de Penny. Elle se levait à six heures, allait en cours à huit heures. A dix heures, elle sortait de l’université pour aller travailler au vidéoclub jusqu’à midi. Elle déjeunait et reprenait les cours à treize heures. Entre temps, elle en profitait pour potasser ses cours, généralement pendant qu’elle mangeait. Elle partait ensuite au magasin de chaussures jusqu’à dix-sept heures. Elle allait généralement chez elle, se préparer un goûter tout en révisant, et photocopier les cours qu’elle avait manqué. Rebelote à vingt heures, la jeune femme se transformait en serveuse dans un grand restaurant jusqu’à minuit. Elle révisait dans le métro en rentrant chez elle, puis s’endormait vers minuit et demi. Bien sûr, ce n’était pas cela tous les jours. Penny ne travaillait pas le lundi après-midi, le jeudi matin, le samedi soir, et le dimanche toute la journée. Aujourd’hui, samedi, donc, si vous avez bien suivit, Penny avait sa soirée de libre. Elle avait besoin de détente s’était évident. Elle sortit du magasin saluant la gérante et les autres vendeuses d’un signe de main et se dirigea vers la station de métro la plus proche.

Il y avait une place de libre. Penny repéra une femme d’une quarantaine d’année qui avait elle aussi repéré le siège à l’autre bout du wagon. Elles se jetèrent un regard d’assassin. C’était la guerre. Elles devraient se battre pour cette place. Les deux femmes se mirent à jouer des coudes chacune de leur côté espérant être la première arrivée. Alors que Penny touchait au but, une main l’arrêta.

- « Bonjour mademoiselle… on ne s’est pas déjà vu quelque part ? » demanda un jeune homme alors que ses copains ricanaient derrière lui. Penny n’avait vraiment pas le temps de taper la discut’ avec eux, il lui fallait cette place.

- « Si, d’ailleurs c’est pour ça que je n’y vais plus. Maintenant si pouvais avoir l’amabilité de me laisser passer ! J’ai les jambes en compote tu vois ? Et j’aimerais bien m’asseoir ! Alors laisse moi passer… » Lui lança t-elle un grand sourire aux lèvres, elle ne voulait pas le vexer, elle voulait juste passer, elle regarda par-dessus son épaule. Trop tard. La mégère s’était déjà assise. Penny soupira de dégoût. « Non c’est pas grave oublie… » dit elle dépitée en prenant son petit air accablée. Le jeune homme la regarda avec étonnement puis repris son sourire charmeur.

- « Si tu es si fatiguée, je te laisse mon siège beauté ! » Yes ! Penny poussa un hurlement intérieur ! Elle avait gagné. Elle prit place radieuse et sortit son i-pod.

- « Gracias. » murmura t-elle en cherchant une chanson. Elle l’avait trouvée. Rape Me. Une chanson de Nirvana qu’elle ne cessait d’écouter en ce moment.

Le métro la ballottait de droite à gauche, de haut en bas. Heureusement qu’elle n’était pas malade durant les trajets, car le métro de Los Angeles était loin d’être fait pour les petites natures. Surtout la ligne qui conduisait à son quartier. Penny vivait dans un des quartiers latino de L.A. Les Hispaniques constituent environ quarante cinq pou cent de la population de Los Angeles. Il y en a autant de riches que de pauvres, et autant vous dire que Penny ne fait pas partie des riches. Vers le milieu de Come As You Are, de Nirvana, le métro s’arrêta à la station où devait descendre Penny. Elle sortit précipitamment et se dirigea d’un pas accéléré chez elle. Il lui fallait un bon bain chaud pour se détendre. En rentrant chez elle, la jeune Porto Ricaine balança son sac sur la table. Elle vivait dans un tout petit studio. La cuisine était dans le salon. Salon où il y avait une minuscule télé et un canapé trois places quelques peu miteux. La chambre était si petite que Penny n’avait pu y caser qu’un lit une place et une armoire dans laquelle s’encastraient un bureau et un ordinateur. De la chambre on pouvait passer dans une petite salle de bain qui comprenait une baignoire, un lavabo et des toilettes.

Warren enleva ses chaussures en même temps que son débardeur. Elle était tellement engourdie qu’il lui fallut bien cinq minutes pour se déshabiller entièrement. Elle avait pris soin de faire couler son bain au préalable. Elle resta une heure et demi dans son bain. Ah les femmes ! Penny laissait ses cheveux sécher à l’air libre tandisqu’elle se préparait des buritos. Pieds nus et dans un peignoir jaune avec une serviette autour de la tête, l’étudiante en audiovisuel sortit son appareil photo et immortalisa une jolie grimace. Après avoir engloutit buritos et yaourt en dessert, la jeune femme se demanda ce qu’elle allait bien pouvoir faire ce soir. Beaucoup de ses amis travaillaient le samedi, mais cela ne la dérangeait pas du tout de sortir seule. Elle se précipita dans sa chambre et s’empressa d’enfiler un dos nu aux couleurs vertes, jaunes et rouges et un pantacour blanc. Elle passa environ une dizaine de minutes à trouver ses ballerines vertes et rouges, puis attrapa son sac et sortit de chez elle.

Penny habitait tout près de l’université, elle décida donc de se rendre au Rosen Brevery à pieds. C’était le bar le plus côté des étudiants. L’ambiance y était chaleureuse et se désaltérer sur fond de rock était toujours un plaisir. Il était à présent vingt heures. Les groupes se produisaient à vingt heures trente. Penny s’installa à une table près de la scène, elle commanda une kriek et attendit patiemment sa commande, lorsque quelqu’un vint s’asseoir juste en face d’elle.

John - Voila Jenny, parfait !

C'est alors que surgit de derrière le jeune homme Monsieur Andrew, le patron de l'agence de mannequinat. Fronçant les sourcils et se dirigeant vers la mannequin allongée dans le hammac en maillot, devant un faux décor des Caraïbes, il critiquait encore une fois les techniques de son photographe, John Corso, un étudiant de l'université.

M. Andrew - Non non non Corso ! Vous voyez bien que son bras n'est pas à la bonne plaçe ! Faites le pendre du hammac, comme ça... -il prit sauvagement le bras de la jeune fille, le laissant tomber en dehors du hammac - c'est bien mieux ainsi !

John, serrant les dents, regardant faire son boss - Avec tout le respect que je vous dois, monsieur Andrew, je préfère choisir moi même les positions des mannequins que je photographie...

M. Andrew - Je suis d'accord, mais sachez accepter les critiques monsieur Corso. Vous n'êtes pas parfait contrairement à ce que vous semblez penser...

John - Vous non plus monsieur. Et je pense avoir bien plus de maitrise que vous en ce qui concerne la photographie.

Le jeune homme était toujours calme et parlait posément, tandis que le patron, lui, perdait très vite son controle. John le regarda avec un petit sourire arrogant, voyant que l'autre ne trouvait rien à en répondre. Fier de lui, et voyant que M Andrew n'ajoutait rien, John le contourna et prit délicatement le bras de la belle mannequin, qui souriait. Perosnne ne pouvait supporter monsieur Andrew dans cette boite, et John était le seul à oser le remettre à sa plaçe de temps en temps, ce qui lui attirait la sympathie de toute l'équipe de l'agence, notemment les filles qui, en plus de cela, craquaient bien souvent pour ce rebel. John replaça doucmeent la main de la jeune fille derrière sa nuque, comme il l'avait décidé avant que l'autre ne vienne l'interrompre dans son travail. Puis, il s'appreta à retourner derrière son appareil photo quand le patron lui lança, alors qu'il passait devant lui:

M Andrew - Vous êtes viré monsieur Corso. Il n'y à pas de plaçe pour des employés si prétentieux ici.

John sourit en s'arretant, puis se retourna au bout de quelques secondes, vers son patron.

John - Vous ne pouvez pas me virer Monsieur Andrew. Je suis votre meilleur photographe. Et peu de gens de mon niveau accepteront de bosser pour vous avec la misère que vous me donnez comme paye. Maintenant, veuillez me laisser finir mon travail tranquillement, je vous remerçie.

Toujours cet air hypocrite au possible, John continua son chemin vers son appareil et prit un cliché de la jeune femme, tandis que le patron partait en jurant qu'il allait le virer dès que possible. John était... très persuasif. Tout ce qu'il voulait, il savait l'obtenir, usant d'hypocrisie, de mensonge, de lacheté... Aucune honte à avoir... John ne s'était jamais vanté d'être quelqu'un de bien. La séance se termina sans autres problèmes, et John pu enfin quitter l'agence dans laquelle il bossait depuis 4 mois, bien que le patron le déteste. Comme l'avait dit John, le jeune homme était un très bon photographe, pourtant payé une misère. Mais cela lui suffisait pour vivre.. Enfin, John gagnait aussi de l'argent autrement, mais ce n'était pas d'une manière très... propre. De l'argent sale, oui, on peut dire ça. Il s'en fichait, temps qu'il pouvait vivre dans son appart', tout allait bien. D'ailleurs, les cours ayant repris, John s'était arrangé avec Rico pour essayer de prendre un appart' en colloc, tout les deux, ou même avec Claire et Roy, les deux autres membres de leur groupe.

John grimpa dans sa voiture, une superbe décapotable jaune, malgré que le jeune homme soit loin de vivre aisément... c'était... un petit cadeau qu'il s'était fait, au lycée. Bref, il roula quelques minutes à travers les rues de Los Angeles et arriva dans son studio, près de l'université. Lui aussi était dans le quartier hispanique le plus proche de l'école... d'ailleurs, son studio était juste au dessus de celui de Penny Warren, une fille de son année à l'université. Tandis qu'il se garait, il la vit entrer chez elle. Il n'y prêta pas plus attention que ça... Ils ne s'étaient que très rarement parlés, s'étant simplement croisé une ou deux fois dans l'ascenceur ou sur leur pallier respectif... Il ne savait pas comment elle s'appelait, il avait juste remarqué qu'elle était fort charmante... et hispanique, tout comme lui. M'enfin, des filles comme ça, on en manquait pas ici, John ne s'y était jamais interessé de près à celle-çi, bien que quelques remarques lançées dans l'ascenceur pour la draguer, arrivaient souvent. Corso était un séducteur, c'était dans ses gênes. Bref, le jeune homme monta dans son studio et alla en premier se chercher une bière dans le frigo. Il la bu en quelques gorgées, assoifé, puis chercha son paquet de clopes dans sa poche. Il s'en alluma une, allant sur son minuscule balcon, et fuma quelques minutes en mattant les filles qui passaient en bas, de temps à autre. Ce n'est qu'après deux clopes d'affilé que John fila à la douche. Que pouvait-il faire ce soir . aller au Rosen bien sur.C'était un endroit ou l'on ne s'ennuyait pas... le Rosen.. cet endroit lui faisait toujours penser à Kathleen. Kathleen et son étérnel Irish Cofee... John sortit de la douche, un brun mélancolique. C'est pourquoi, il se dépecha d'allumer sa chaine et de mettre un CD de Nickelback, son groupe fétiche. Cela lui ferait du bien d'aller au Rosen. Il y avait toujours quelqu'un qu'il connaissait la-bas. Et les rares fois ou il ne connaissait personne, John n'hésitait pas à se joindre à une table, pour faire connaissance justement. pas un brin timide, le jeune homme n'avait aucun mal à faire des rencontres... ce qui lui faisait très souvent terminer la soirée dans son lit, accompagné d'une jolie fille connue deux heures avant. John s'habilla, enfilant un tee-shirt bleu marine et un jean bien large, le tout avec ses chaussures larges.

John était désormais dans sa voiture, une clope à la main, le bras sur la portière de la décapotable qui roulait à toute allure en direction du Rosen. Arrivé à celui-çi, John se gara un peu plus loin et se dirigea vers le bar temps réputé. Il entra... personne sur scène, pour le moment. Cette scène... John jouait souvent ici. Mais pas ce soir. Il fit un tour d'horizon dans la salle. Mmh... Quelques connaissances... Il les regarda à tour de rôle, faisant le tri dans les personnes qu'il ne voulait pas voir, et celles avec qui il voulait passer la soirée. Il opta finalement pour sa fameuse voisine, Penny Warren, seule à une table. PEut-être attendait-elle quelqu'un ? Peu importe, John était déja en route. Il contourna le serveur qui venait de prendre sa commande et s'assit en façe de la jeune femme, avec un sourire.

John - Comment une fille comme vous peux passer ses soirées seules ?

Il avait évité de dire "une jolie fille comme vous", autrement elle l'aurait pris pour un de ces dragueurs bien lourds. Non, Corso n'était pas comme ça. Il lui laissait simplement entendre la même chose, mais en le disant d'une manière légèrement plus... subtile.

Lisa posa son regard vitreux sur la cuvette des toilettes qui la narguait. Elle allait vomir. Mais qu’est-ce qu’il lui avait pris bon sang ?! Pourquoi elle avait fait ça ?! Passant une main dans ses cheveux d’ébène, elle contempla son visage pâle, cerné dans le miroir de la salle de bains. Pathétique. Elle était pathétique. Elle se dégoûtait. Dans sa poche, son portable vibra. Elle jeta un vague coup d’œil à l’écran « Andrew Call ». Mince. Elle avait oublié.

- Oui ? Dit-elle en décrochant, la voix légèrement tremblante.
- Ca fait une demi-heure que je poireaute devant chez toi Lisa.
- Excuse-moi. C’est juste que… Je ne me sens pas très bien.
- Qu’est-ce qui se passe ? Demanda Andy, inquiet.
- Oh euh… Trois fois rien. Je viens t’ouvrir.

Et elle raccrocha. Trois fois rien, hein Lisa. Tss, tu parles… Elle éloigna ce sarcasme d’un geste de main, comme pour chasser une mouche et sortit de la pièce. Face à la porte d’entrée, la jeune femme entrevit la silhouette familière du jeune homme. Elle se mordit la langue. Elle était certaine qu’il ne la féliciterait pas, au contraire. Il allait carrément la lyncher. Enfin, façon de parler. Mon Dieu s’il vous plait faites qu’il ne voie pas que je mens… Supplia-t-elle silencieusement avant d’ouvrir la porte. Elle n’eut pas le temps de dire un seul mot qu’elle se retrouva pressée contre le torse de son copain, des mèches auburn lui chatouillant les joues.

- J’ai horreur de te savoir malade.
- Andy… Lâcha-t-elle en soupirant.
- Quoi ?! J’ai le droit de m’inquiéter à ce que je sache.

Pour toute réponse, Lisa se hissa sur la pointe des pieds et déposa un baiser furtif sur ses lèvres. Oui, il avait le droit de s’inquiéter. Elle trouvait juste qu’il se faisait souvent un sang d’encre pour pas grand-chose. Quoique là… La jeune femme sentit brusquement la bile remonter le long de son oesophage. Une main sur la bouche, elle se précipita dans la salle de bains régurgiter une quantité impressionnante de liquide jaunâtre.


Lisa se sentit honteuse lorsqu’Andrew dégagea ses boucles noires de son visage. Elle le lui avait promis. Elle avait juré qu’elle ne retoucherait plus à la Vodka.

- Quand ? L’interrogea-t-il, avec une pointe de colère.
- Hier. Murmura-t-elle en regardant les toilettes se vider. Je suis désolée. Ajouta-t-elle l’instant d’après.





- Allez viens. Lui intima Andy en enlaçant leurs doigts.

Puis les deux jeunes gens rentrèrent à l’intérieur du Rosen Brevery. Ils repérèrent immédiatement une table libre un peu à l’écart à laquelle ils s’installèrent sans plus attendre. L’ambiance y était toujours chaleureuse et le patron connaissait Andrew. Il lui gardait généralement une table, au cas où.

- Tu veux un café ?

Lisa acquiesça. Après lui avoir fait avouer qu’elle avait bu, le jeune homme avait passé l’après-midi à la remettre en forme. Et à la faire culpabiliser. Il n’avait pas prononcé une seule parole à ce sujet, mais elle voyait bien qu’elle l’avait blessé. C’est comme si elle l’avait trahi. Il revint deux tasses dans les mains qu’il déposa sur la table avant de s’asseoir. Lisa resta silencieuse, laissant son esprit vagabonder. Elle aurait fait n’importe quoi pour le voir sourire, ou même rire. C’était presque vital. Il était sa source de joie, et le voir ainsi, la mâchoire crispée, songeur, la rendait triste.

- Je suis désolée.
- Tu l’as déjà dit.
- Je sais. Ecoute Andy… C’était l’anniversaire de mariage de mes parents. Il y avait plein de monde et tout cet alcool qui coulait quasiment à flot, je… J’ai cru que… Qu’un verre ne me ferait pas de mal… Sincèrement, je… Pardonne-moi.

Andrew plongea ses yeux émeraude dans les siens.

- Je veux que tu me promettes quelque chose. Jure-moi que tu ne recommenceras plus. Tu sais combien ça peut te faire rechuter. Argua-t-il, grave.
- Je te le promets. Croix d’bois, croix d’fer, si j’mens j’vais en enfer.

Le jeune homme eut un sourire amusé, qui fit monter une bouffée de gaieté en Lisa.

- Tu n’iras pas jusque là.
- Et pourquoi pas ? Répliqua-t-elle avec malice.

Andy émit un petit rire tandis que la jeune femme avalait une gorgée de café, se brûlant le palais et la langue. Elle grimaça.

- T’as une tête à faire peur.
- C’est mesquin ça ! Renchérit-elle en lui donnant un coup dans le tibia.
- Hey !

Elle éclata de rire et lui tira la langue, attirant l’attention des autres clients sur eux. Pff, de vrais gamins. Mais comme l’étaient sans aucun doute beaucoup d’autres jeunes. Du moins le pensaient-ils. Se calmant un peu, Lisa détailla rapidement les personnes attablées autour d’eux. Elle fronça les sourcils. Installé près de la scène en compagnie d’une jeune femme, de dos, un jeune homme lui rappela vaguement quelqu’un. Mais qui ? Elle se décala légèrement vers la gauche, lui permettant de voir son visage. Corso. C’était John Corso. La dernière personne au monde qu’elle avait envie de voir. A l’époque du lycée, elle le trouvait plutôt cool. Maintenant… C’était une tout autre histoire. Disons qu’après quelques paroles échangées avec Kathleen, il avait assez baissé dans son estime.





(HRP :: C'est le plus long poste que j'ai jamais fait O.o (J'ai l'impression que ce que j'ai écrit ça fait genre les Feux de l'Amour >.<))

[HJ: Il est très bien ! XD Qu'est-ce qu'on fait ? Penny s'est pas connéctée depuis le 23 juillet... :s]

( HRP :: Bah j'sais pas ^^° Elle est peut-être en vacances ? Sinon on a qu'à avancer un peu le Rp, m'enfin c'est quand même son sujet au départ =s )

[On va attendre voir si elle revient alors ^^ ]