Los Angeles
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Tout est calme... Pour l'instant...
 
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 Comme une fausse note dans la mélodie. [Libre]

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John Corso
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John Corso


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MessageSujet: Comme une fausse note dans la mélodie. [Libre]   Comme une fausse note dans la mélodie. [Libre] Icon_minitimeSam 4 Aoû - 16:11

John - Je vois pas pourquoi elle tient à ce qu'on se réconcilie. Je ne veux pas des déchets d'Orlov moi.
Rico - Arrêtes John. Tu te fais du mal. Dis pas des trucs que tu penses pas. Claire veut vous réconcilier parce-que tu est un de ses meilleurs potes, et que Kathleen l'est aussi. Elle aimerait vous avoir tout les deux, sans que l'un soit pour l'autre un sujet tabou.
John - Elle a pas à se mêler de ça.
Rico - Si tu le dis...

Rico rentra dans le laboratoire de chimie, suivit de son meilleur ami, John Corso. Celui-çi, tout en suivant son ami à leur table au fond de la salle, jeta un regard sur les élèves présents dans la pièçe. Roxanne et Emy... Lucy et Samantha... Bee et Itah... Claire et Kathleen... Vitaly... ainsi, son toutou de Javis était absent. C'est bète, il allait passer l'heure seul. John détourna son regard de lui, avançant la tête haute et s'assit au fond. Deux élèves entrèrent et le prof ferma la porte. Ce prof était vieux, et con. Il n'avait eu que deux cours avec lui, mais cela lui avait largement suffit pour se faire une opinion sur lui. C'était un prof quoi. John sortit ses affaires qu'il jeta sur la table, avant de constater que sur celle-çi, se tenaient tout un tas de trucs de chimie. Tout ces bocaux de verre avec des noms compliqués. Géant. Un Tp. John pourrait passer l'heure à dessiner tandis que Rico s'éclaterait à jouer l'apprenti chimiste.

Rico - Tu sais quoi ?
John - Vas-y annonce.
Rico - Je pense qu'au fond t'a envie de lui reparler.
John - Qu'est-ce qui te fais dire ça ?
Prof - Hé bien ! Je vois que ça commençe bien pour vous messieurs ! Même pas dix minutes que vous êtes la et ça parle déja. Monsieur Corso tiens, voulez-vous lever votre royal fessier de là et venir vous asseoir à coté de... monsieur Orlov. Ici.

La réaction fut immédiate et flagrante pour une bonne moitié de la classe. Roy, qui observait un becher, tourna brusquement la tête vers John, si vite qu'il porta sa main à sa nuque, s'étant fait visiblement mal au cou. Bee et Itah se retournèrent vers Vitaly, tandis que Kathleen et Claire baissèrent les yeux sur leur table. Rico regardait John, il le dévisageait, tandis que celui-çi serrait la machoire, regardant le prof comme-çi il avait une envie irrésistible de le bouffer. Un silençe pesant régna dans la salle quelques secondes, pendant lesquelles le regard de John croisa celui de Vitaly. Haine. Il n'y avait pas d'autre mot. Leur querelle était bien connue dans cette salle de classe, et le prof ne pouvait choisir un pire "couple" pour faire ce TP en "équipe".

Prof - Allez ! Remuez-vous ! On n'a pas que ça à faire monsieur Corso !

Que faire ? Se tirer de la salle ? Insulter le prof jusqu'à se faire expulser ? Non... c'était bien trop lâche... et même si John était, justement, lâche, il ne voulait pas perdre la façe devant Orlov. Même si faire équipe avec l'homme qui sortait avec Kathleen était une véritable humiliation pour lui. John lança un regard glaçial au prof et posa ses mains douçement sur sa table, se levant sans le quitter des yeux. Défiant toujours ce vieux con de son regard intimidant, il attrapa sa trousse et son classeur. Le prof ne se laissait pas impressionner. Ils n'étaient plus au lycée... ici, le corps enseignant était plus coriace, visiblement. John fini par le quitter des yeux et, tout en quittant la table, tourna la tête vers Rico. Il fulminait. Mais comme toujours, en un regard, son ami réussit à le calmer. Lui faire comprendre qu'il n'y avait pas de quoi s'énerver. En un simple regard, ils se comprenaient aisement. John contourna toute la rangée du milieu pour se diriger vers celle près des fenêtres. La rangée ennemie, bien que Claire s'y trouve. Il passa devant la table de Bee et Itah, et arriva à la table de Vitaly. Derrière celui-çi, Claire le regardait, Kathleen fixait toujours la table, comme intéréssée par celle-çi. Pourtant, elle finit par lever le regard vers lui, hésitante. John lui lança un regard glaçial avant de jeter ses affaires sur cette table ou il n'avait, évidemment, pas sa plaçe. Sans un regard pour son "voisin", il s'assit. Cette heure allait certainement être la pire de sa vie...

Prof - Bien. Maintenant que les bavards sont dispérsés, nous allons enfin povoir commençer. Ce travail s'effectuera en binome. Il vous faudra donc vous concerter sur chaque étape, et vous mettre d'accord. Tout cela dans le calme, et la coopération.

John émit un petit rire goguenard, sans quitter le prof des yeux, qui commençait à distribuer les fiches d'explications. Coopération... ce mot sonnait faux à une table...
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Vitaly Orlov

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MessageSujet: Re: Comme une fausse note dans la mélodie. [Libre]   Comme une fausse note dans la mélodie. [Libre] Icon_minitimeMer 8 Aoû - 1:12

Vitaly était le seul à être seul à sa table, et ne s'en plaignait pas le moins du monde. Non pas qu'il n'aimait pas Javis, mais qu'au moins, il n'aurait pas à se tapper un autre petit paumé de première qui ne s'est même pas manipuler un becher ou encore une pouf' dans le genre à cette satané Lucy à qui il en voulait toujours. Non, Vitaly était tranquil, souvent en train de regarder Kath qui était derrière lui, par un vif regard au dessus de son épaule. Non, il n'était pas du genre à parler... Ou du moins, pas dans ces moments là, quand la boule vous prend à la gorge et vous étouffe. Vitaly, le chien. C'était classe et parlant, non ? Enragé, certes, mais pas fou pour autant, l'animal se savait tranquille s'il était calme. Orlov leva la tête juste pour comprendre que le prof - un vieu con d'ailleurs -, leur donné un TP. Il fit un miniscule sourire, tendit qu'il marmonnait...

Vit * Javis, mon vieu, t'es chanceux...

Le Russe ne disait plus rien et s'était même penchée pour récupérer sa foutue règle qui se faisait souvent la belle. L'équerre hein. Orlov ne fotait jamais rien en classe, et pourtant, il avait de bon résultat. Assez bon pour devenir le futur Chef d'entreprise dont son père rêver. En faîte, non, Vitaly n'en rêvait pas de toute cette mécanique polytechnique, mélange d'acier et d'oxyde, à moitié putride et en chaleur, finissant dans des garages pouilleux de ces grands millionaires ou de ces petits paysans qui courrent après un bonheur qui est juste sous leur nez. Et dire que Vitaly serait responsable de la pluspart de leur malheur... Vidange et autre. Ca n'était pas marrant, mais Vitaly s'en réjouissait d'un sens. Montrer à tous ces cons qui a le droit d'être heureux, ça n'était pas son but, mais c'était surtout une question d'argent. Que son entreprise faillisse, ça ne lui faisait rien. Il s'en foutait bien ! Soudain, brisage de rêve.

Prof * Hé bien ! Je vois que ça commençe bien pour vous messieurs ! Même pas dix minutes que vous êtes la et ça parle déja. Monsieur Corso tiens, voulez-vous lever votre royal fessier de là et venir vous asseoir à coté de... monsieur Orlov. Ici.

Un premier regard noir pour le prof', y peut pas s'occuper de son cul lui ? Et faire son cours ? Non, faut qu'il fasse chier tout le monde ! Deuxième regard, il suffit de confronter deux chiens en réalité. D'un côté, Vitaly Orlov, chien Russe, pure race, d'un autre côté Jonh Corso, bâtard de tous les genres. Les deux se regardent. Vitaly esquisse un sourire narquois... Non, il n'y a pas d quoi être heureux d'avoir ce chien galeux à ces côtés. Lucy trépigne - shalope -. Bee et Itah s'inquiètent ? Mais non, ça risque d'être marrant ! On montre les crocs desuite ou on attends ? On mord le mollet du prof ? Vitaly ne savait plus quoi penser. Prendre un scalpel et planter ce salop ? Il étouffait. A la fois haine et peur de sois même. Non, pas peur de Corso, ça n'avait rien à voir. Mais peur de sa propre réaction face à ce brun ténébreux trop con pour voir plus loin que le bout de son nez. Con.

Prof * Allez ! Remuez-vous ! On n'a pas que ça à faire monsieur Corso !

Il se rapproche... Que faire ? Que penser ? Vitaly, dans un geste surement irréfléchi, écarte le scalpel vers sa droite, là où Corso ne s'asseyra pas. Jamais ! Il plie sous le poid de la rage et fixe alors sa main... Il n'y a pas de quoi s'énerver ? Si ?

- Je vais le tuer... Un seul frôlement, un seul sourire, un seul ricanement, et je lui arrache les boyaux. Les russes sont réputés pour bien dépecés leurs proies... Calmons nous. Pas de mise en scène, on se calme... Oui, c'est ça, on est calme, on ne dit rien. -

Prof * Bien. Maintenant que les bavards sont dispérsés, nous allons enfin povoir commençer. Ce travail s'effectuera en binome. Il vous faudra donc vous concerter sur chaque étape, et vous mettre d'accord. Tout cela dans le calme, et la coopération.

Coopération ? Qu'était ce mot quand on se retrouver face à un salaud qui avait fait du mal à sa petite amie ? Que faire dans ces cas là ? Si seulement Vitaly n'avait pas peur de soit même, il se serait lever et serait partit de cette pièce, vite. Lâche ? Oui, ça l'était, mais si ça pouvait lui éviter quelques fractures et un procès pour coups et blessures. Non, Vitaly ne frapperait pas. Le silence est l'arme du plus fort... Mais aussi du faible, non ? Que faire ? Gueuler à la mort en étranglant le brun ? Ou se taire et faire ce qu'il y avait à faire ? Tout le monde les regardait, mais pourquoi ? Itah... Si seulement il avait été là ! Juste à côté de lui ! Non, Itah était neutre, il n'aurait rien dit... Kath ? Kath... Déchirée entre Corso et Orlov. Pas la peine d'y penser. Vitaly ne jeta aucun regard à John, et se concentra sur la feuille qu'il avait dans les mains. Concentration, avec son pire ennemi à côté ? C'était plutôt essayer que faire. Il posa une main sur sa tempe droite, nerveusement, comme pour évacuer la colère.

Vitaly, le chien... S'il mordait, il allait être piquer, non ? Orlov ne relevait plus la tête, il ne pouvairt pas faire un seul mouvement. Il lisait, essayait là aussi, de comprendre chaque lettre qui dansait avec l'autre. Les salopes. Haine. Colère. Jalousie. Sadisme. Chien. Méchant. Hurlement. Les mots défilaient, un à un. Le silence glaçait le sang au Russe. Calme. Vitaly releva la tête, haute, et avait lâcher sa tempe en sueur. Il s'était calmé, pour le moment. Il lisait plus simplement les instructions sur la réussite d'une réaction en chaîne expérimentale... Et si par malheur l'azote cramait le si kawai visage du prince gueule de cul ?
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Kathleen Morrow

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MessageSujet: Re: Comme une fausse note dans la mélodie. [Libre]   Comme une fausse note dans la mélodie. [Libre] Icon_minitimeMer 8 Aoû - 23:07

Installée à la paillasse depuis cinq minutes, Kathleen s’était soulagée. Enfin… Vitaly était juste devant elle, et ça lui mettait la pression de savoir que John n’était pas loin non plus. La jeune femme se sentait privée de quelque chose qu’elle aimait plus que tout; la parole. Elle avait bien envie d’aborder un sujet avec Claire. Un sujet qui lui tenait à cœur, et qui aurait valu, encore une fois, que Vitaly se retourne pour la regarder. A chaque fois que le jeune homme faisait cette gymnastique, Morrow baissait la tête sur sa feuille de classeur. Comme si regarder Vitaly droit dans les yeux était une provocation envers Corso. Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire à elle? Disons qu’elle n’avait pas envie de rentrer avec du sang sur le visage et les mains. Tant que chacun se retenait de se foutre dessus, les dégâts serraient minimes. Car il fallait être honnête… Cette sorte de triangle était en attende d’une fracture. Le moment où les trois jeunes se déchiraient était proche. Il suffit que l’un craque, pour que les deux autres suivent le mouvement. Kath osa un regard à Vitaly qui était concentré sur le tableau. Enfin concentré, peut-être pas, mais il n’était pas tourné vers elle en tout cas… Elle baissa de nouveau ses yeux sur sa feuille pas mal griffonnée. Son truc à elle, pendant les cours ennuyants, ou les débuts longuets, c’était de noter des paroles de chansons. Celles qui lui passaient par la tête, ou celles pour lesquelles elle craquait. A cela elle ajoutait l’inévitable petite illustration liée au sens des paroles. Aujourd’hui on pouvait lire; au centre de la feuille: “Far Away; This Ship Is Taking Me Far Away; Far Away From My Memories; Or The People Who Care If I Live Of Die. Hold You In My Arms; I Just Wanted To Hold You In My Arms.” Le petit dessin correspondent était un paquebot qui s’éloignait au large. Sur le pont du bateau on pouvait apercevoir une minuscule silhouette. Idée principale de l’œuvre? Putain de bateau de merde, quand est-ce que tu passes me chercher et que tu m’emmènes loin d’ici?! Je vais quand même pas le faire toute seule! Et j’ai pas besoin d’un mec qui me tienne dans ses bras, je suis pas assez conne pour chercher à me pencher au dessus de la balustrade! Alors qu’elle en était là de ces pensés, Kath leva la tête vivement. Elle avait entendu une bride de phrase dans laquelle on lui prêtait un rôle. Et si ce n’était pas d’elle qu’on parlait, Kath serait tout aussi intéressée. Elle tourna la tête vers le binôme Corso/Rico. Les examina tous les deux. Alors qu’ils continuaient de parler, ils se firent barrer par le prof. Et mer-credi! Ca devenait justement captivant!


« Hé bien ! Je vois que ça commençe bien pour vous messieurs ! Même pas dix minutes que vous êtes la et ça parle déja. Monsieur Corso tiens, voulez-vous lever votre royal fessier de là et venir vous asseoir à coté de... monsieur Orlov. Ici. »



Claire regarda Kathleen avec des yeux ronds. Kath avait eut la même réaction. Les deux filles s’examinaient, avec un semblant d’inquiétude pour Claire, un vent de panique pour Morrow. Réunissons le triangle amoureux, et la fille qui veut réconcilier les deux ex’s. Quelle bonne idée! Ce TP promet d’être mortel. Au programme aujourd’hui: étude de la peau de John dissoute avec de l’acide par Vitaly; interprétation des rougeurs de Kath dues aux claques de John; dissection de la joue de Vitaly au scalpel par Corso. Pour assister le riche, la traîtresse, et le junkie: Miss Claire Storm, qui tendra les outils aux bonnes personnes et aux moments clé. Les deux filles se quittèrent du regard pour fixer les carrelages de la paillasse. Comme c’était du travail fin et soigné! Comme la couleur émaille était belle et brillante, pleine de force et de vitalité. Arrêtons les conneries. Mais non, continuons plutôt, se disait Kath. ‘Dédramatiser, se relaxer avant que mon cœur explose! Ou qu’on m’explose la tête.’


« Votre Père qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, disait Kathleen à voix basse alors que John approchait. Je suis la cliente n°19 395. J’aimerais beaucoup un peu de considération, tout de suite. Libérez-moi des cours de TP; libérez-moi du jour maudis du TP; libérez-moi du mal. Je vous en prie, je serrais une bonne Chrétienne... »



Evidement, Claire se retenait de rire, se cachant pour ne pas qu’on aperçoive sa mine enjouée. Quant à Vitaly, Kath ne saurait dire si la blague l’avait touchée. Morrow en doutait. Probablement qu’il riait jaune, voir pas du tout. Il aurait sûrement préféré un peu plus d’aide de la part de son amie. Mais la ligne était franchie. Une telle ligne franchie ne pouvait signifier qu’une chose: plan d’urgence. Le plan de secours de Kathleen était simple et net. A partir de cet instant précis, elle ne connaissait plus personne, elle n’avait d’affinités avec personne, et c’était chacun pour soi, chacun sa merde, passe surtout pas ton petit pain à ton voisin, il tentera de te le fourrer dans la bouche pour que tu t’étouffes et crève la gueule ouverte et la trachée bouchée.


« Seigneur… »



S’enfonça-t-elle un peu plus dans l’ironie. John venait de poser son cul sur le tabouret, et ça fit ‘boum’. Morrow ne quittait plus la paillasse des yeux. Si somptueuse, si belle. Puis finalement elle entreprit de parfaire son paquebot. Toutefois curieuse elle leva la tête, hésitante, tremblante, vers Corso. Ce dernier la fixait déjà d’un œil noir et sans aucun sentiment amical qui soit. On pouvait pas lui en vouloir non plus. Devant ce visage trop expressif au goût de Kath; la jeune femme fit un grand sourire éclatant de blancheur en lui envoyant un salut de la main. Si après ça Corso ne cherchait pas à lui éclater la tête contre le mur… Elle ne courait plus jamais aucuns dangers dans toute sa vie.


« Bien. Maintenant que les bavards sont dispersés, nous allons enfin pouvoir commencer… »



Kath ne put retenir une réplique que seuls ses voisins, Vitaly, John, et Claire, entendirent.


« C’est maintenant qu’on a besoin d’être dispersés, putain. »



C’est qu’avec tout ce stress Kath devenait vulgaire. Une mauvaise habitude qui revenait toujours à la surface. Mais jurer la soulageait et balancer des gros mots à certaines occasions ne pouvait pas lui nuire. Sa propre remarque la fit rire. Et elle baissa la tête vers la table pour se reprendre lentement, mais sûrement, avant que le prof ne lui tombe dessus. Claire ne se sentait plus non plus, nerveuse, mais beaucoup moins que Kath, elle riait à n’importe quel moment pour évacuer la pression. Finalement, devant les deux mecs se contenaient et derrières les filles explosaient. Derrière Kath, on chantait dans un murmur…


« She's got me love stoned; Man I swear she's bad and she knows; I think that she knows; she knows; oooh-oh-ooh. »



Pas de doute, c’était destiné à Kath. La jeune femme se retourna et croisa le regarde de Rune Cooper, il lui fit un clin œil amical, juste pour s’assurer qu’elle comprenne qu’il blaguait, et surtout pour ne pas que Kath lui fasse un mauvais coup par la suite. Plus amusée que vexée, en partie grâce à la pression, Kathleen fit un sourire et se retourna, fixant le tableau avidement. C'était bien dans l'épisode de ce soir que Logan tabassait Duncan parce que Véronica resortait avec lui? Enfin Logan... Véro le plaquait, deux heures plus tard ils se roulaient des patins, deux jours après elle le plaquait et cinq heures plus tard...




Pour combien de temps on en avait déjà?


Dernière édition par le Jeu 9 Aoû - 2:54, édité 1 fois
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John Corso
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MessageSujet: Re: Comme une fausse note dans la mélodie. [Libre]   Comme une fausse note dans la mélodie. [Libre] Icon_minitimeJeu 9 Aoû - 1:01

50 minutes. 50 putain de minutes à passer avec lui. Géant. Vitaly ne réagit pas au petit rire, quelque part provocant, de Corso. Provocation. Toujours. John ne vivait que de ça avec les autres. Il regardait Vitaly du coin de l'oeil. Celui la lisait. John avait hâte qu'il commençe. Il allait tout prendre et faire tout tout seul ? Sûrement. Comme si il allait demander quoi que ce soit à John. Il ne lui demanderait même pas de l'eau si il était en train de crever de soif dans le désert. Pourquoi ? Parce-qu'il savait pertinement que finirait la gourde sous son nez. Sadique. Et il ferait de même d'ailleurs. Au moint une chose sur laquelle ils étaient du même avis. John sentait le regard de Kath sur lui. Il jeta un coup d'oeil sur elle, rapide, glaçial. Elle lui fit un sourire forçé et agita sa main. Genre. Qu'est-ce qu'il lui prenait à elle ? John haussa un sourcil, la regardant comme si elle sortait droit d'un asile, et se retourna vers le tableau, sans trop comprendre la réaction de Kath. Réfléchissant, il fixait la table, tandis que l'autre faisait toujours semblant de ne pas le voir. Et tant mieux. Suite aux paroles du prof, c'est une voix beaucoup plus douce et agréable qui se fit entendre.

« C’est maintenant qu’on a besoin d’être dispersés, putain. »




John éclata de son rire grave et bruyant. Bon sang que c'était vrai ! Ca, c'était du Morrow tout craché ! Cet humour qu'il aimait tant... Il venait de rire à une blague de Kath ? Tant pis, au diable cette tension, John en avait marre d'être tendu comme un string dès qu'il était en la présence de la jeune fille. Toujours un sourire encré aux lèvres, il baissa la tête, se mordant la lèvre inférieure après avoir reçu un regard foudroyant de la part du prof. Ce n'était pas grand chose, juste une petite réplique bien plaçée, mais cela avait suffit à détendre l'espagnol, qui d'habitude, était toujours détendu, quelle que soit la situation. En fait, le fait qu'elle lui sourit, et qu'elle réussisse à faire de l'humour avait redonné un peu le sourire à John. Oui, elle lui avait sourit. Un truc bien hypocrite et forçé, certes, mais... ça avait eut son effet. La poche de John vibra. Il en sortit son téléphone qu'il glissa sur ses genoux, sous sa table. Un nouveau message, de Rico. John lui jeta un rapide coup d'oeil. Celui-çi le regardait avec un sourire goguenard aux lèvres. John ouvrit le message:

Code:
Tu pètes ton cable seul ou tu rigoles devant la fiche que t'arrives pas à comprendre ?

John sourit et le regarda, levant son majeur sous la table en sa direction. Il vit son ami sourire et il rengea son téléphone. Haa... détendu. John était un fêtard, quelqu'un qui ne se prenait pas la tête. Sauf pour Kath. Et la, visiblement, il ne voulait plus du tout se prendre la tête. Oui, il l'aimait encore. Oui, il avait encore mal. Mais peu importe ce qui se passerait maintenant. Maintenant qu'elle lui avait sourit. Au pire, si ça tournait mal dans les jours à venir, John continuerai de se piquer, jusqu'a en crever et la, au moins, plus de souçis. Oui, très peu de choses le retenaient ici. Américo et Claire, principalement. Et... Kathleen. John songeait à tout ça. En quelques secondes, il y avait eu un déclic dans sa tête. Le geste de Kathleen avait eut un effet dingue, bien qu'il soit balançé à cause du stress de la situation. John, grâce à elle, dédramatisait les choses. Après tout, ce n'était qu'une fille non ? Une fille parmis tant d'autres... Non, elle, c'était Kath. Il n'y avait qu'une "Kath". Mais bon... Pourquoi se prendre la tête ? John avait envie de faire la fête. De boire. Fumer. Baiser. Oui, il avait envie de tout ces petits plaisirs, comme à chaque fois qu'il était de bonne humeur. Bon signe. Il regarda son voisin avec une lueure machiavelique dans le regard et un sourire malicieux: un autre de ses plaisirs... provoquer.

John - Alors ma biche ? Ca avançe ce TP ?

Il ne savait pas du tout comment allait réagir l'autre. C'était ça qui était drôle. Peut-être John allait-il se prendre un poing dans la gueule ? Chouette, une baston ! Ou alors, un scalpel dans l'oeil ? Il deviendrait aveugle et se laisserait crever à l'hosto. Ou peut-être que l'autre n'allait pas réagir ? Ou alors jouer son jeu ? Peu importe, John s'attendait à tout, serein. Les bras croisés, regardant devant lui avec une lueure démente dans le regard, le jeune homme voulait jouer. Il avait retrouvé ses armes: sa fierté et son sang froid. Et qui le lui avait redonné ? Celle dont il n'attendait plus rien, depuis bien longtemps. Ce sourire, ce geste, c'était comme une sorte de victoire contre Orlov. Oh bien sur, rien n'allait mieux entre John et Kath. Il ne voulait plus entendre parler d'elle, et il lui en voulait toujours... mais il ne se souçiait plus de cela. Pour le moment, du moins.
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MessageSujet: Re: Comme une fausse note dans la mélodie. [Libre]   Comme une fausse note dans la mélodie. [Libre] Icon_minitimeJeu 9 Aoû - 2:23

Kath * « Votre Père qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, disait Kathleen à voix basse alors que John approchait. Je suis la cliente n°19 395. J’aimerais beaucoup un peu de considération, tout de suite. Libérez-moi des cours de TP; libérez-moi du jour maudis du TP; libérez-moi du mal. Je vous en prie, je serrais une bonne Chrétienne... Seigneur… »

Que voulez vous répondre à ça ? Vitaly ne disait rien, il se concentrait. Il fallait, d'un qu'il reste calme, et de deux qu'ils n'insultent aucune personne à tord ou à travers. La pauvre bête tout de même... Il aurait tellement aimé être à la place de Javis. Il le savait ! Il aurait resté coucher... Ce matin, c'était tellement bon... Et il a fallut qu'il se lève, pour ça ? Pour cette merde ? Pour une Kath qui disait des... Des... Conneries, pour un Jonh plus con que malicieux, et pour toutes ces personnes qui le regardaient ?

Lui aussi aurait aimé priez ce putain de Seigneur, si seulement il avait retenu les bonnes formules et qu'il ne l'avait pas maudit des centaines de fois au paravant... Si seulement, il aurait demandé la grâce, la miséricorde, toutes ces sotisses pour se barrer de ce foutu cours. Mais là, c'était tout simplement inutile de prier. Et dire qu'il se réjouissait d'être seul...

Rune * « She's got me love stoned; Man I swear she's bad and she knows; I think that she knows; she knows; oooh-oh-ooh. »

He... Non, on ne répond pas. On ne dit rien. Vitaly garde sa feuille entre ses mains. Pourquoi s'entichait de toutes ces conneries ? Après tout, Kath doit bien l'aimer un petit peu... Et si... Non, Lucy est une pouff', et elle est blonde, ce qu'elle dit est faux. Tout est faux. Cette scène est un cauchemar, pur et simple. Le prof est un croquemort, c'est ça, et Jonh, c'est le Croquemitaine ? Non, c'est pas un cauchemar... C'est juste la triste réalité. Kath ? Corso ? Un seul signe, et pourtant, ça tombé comme en miette. Elle ne faisait rien pour Vitaly, pas un seul regard, pour ne pas le vexer, mais pour faire un signe à Jonh, elle ne se gênait pas... Non ! Lucy avait tord ! C'est une fausse ! A qui se raccrocher ? A qui supplier ? Itah ? Non, il est neutre. Bee ? Il n'a rien à faire dans l'histoire. Lucy ? Même pas en rêve... Joleene ? Pas en cours aujourd'hui, comme Javis. Malvin ? Avec Rune ? Faudra pas compter sur eux. En faîte, Vitaly n'avait personne dans le fond. Il se redressa, souriant. Il était seul, et alors ? Un seul pas de travers, une seule parole déplacée, et PAF, le petit Jonh finissait défiguré à vie, même si celà coutait la prison au pauvre petit Orlov, tout petit, tout malheureux, tout souriant sournoisement.

John * Alors ma biche ? Ca avançe ce TP ?

Le frappait ! Le frappait ! Non ! La règle ? Non ! La gomme ? Non ! Le compas ou le stylo plume ? Non plus ! Il fallait arrêter de s'énerver. Jonh était heureux d'être ici, à le chercher, à le prooquer, à le taquiner pour le faire devenir ce qu'il redoutait ? Très bien, Vitaly n'était pas du même genre, certes, mais il savait se tenir, le petit chien. A ce moment là, Vitaly avait les yeux rivés sur sa feuille, mais il tourna doucement la tête, et esquissa lentement un sourire sournois. Que c'était risible ! Ainsi donc, voilà le magnifique et puissant Corso ? Tout en couleur, haut en fumette et en baise ? Lamentable en réalité. Son petit nuage finirait par se consummait, comme ses clopes, et le tuerait. Il finirait dans les rues de Chigaco, à essayer de se vendre pour quelques capsules d'héro. Son héro. Vitaly se foutait de tout, et de rien à la fois. Il aimait tout, et haïssait tout aussi. Il n'avait plus une idée en place, si bien qu'il fit glissait la feuille devant Jonh, et lui donna même le scalpel. Il fallait savoir perdre pour gagner.

Vita * D'après toi, mon chou, les enzymes sont spécifiques à quoi ?

Bien sûr, Jonh n'allait pas répondre. Il ne savait rien..

Vita * J'allais oublier que tu sais pas lire! Bon, écoute un peu le sujet... Une enzyme a une specificité de substrat, et catalyse donc un substrat donné precis. L'enzyme se fixe a son substrat au niveau du site actif, soit le complexe enzymatique. Alors ? On est amené à comparer deux choses. Un modèle moléculaire d'enzymes ayant des activités très différentes, l'ADN polymérase et le lysozyme, enzyme qui hydrolyse les liaisons entre des composés associés aux peptides des parois bactériennes et qui présente donc une activité bactéricide, et celle d'enzymes ayant la même activité mais prélevées dans des organismes appartenant à des espèces différentes, lysozyme humain et de poulet. Que constates-tu ?

Vitaly ne jouer pas les intellos, tout ça était marqué sur la feuille, et à part de la mémoire, il n'avait rien de génial le Russe. Vitaly attrapa la feuille et se tourna, dos à Corso. Il n'avait aucune envie de jouer, mais cette gueule lui donnait envie de... Rah ! Il avait tellement envie de le frapper, que d'un sens, ça le mettait hors de lui. Non, Jonh Corso devait mourir... Ca ressemble à un film ça ? Jonh Tucker ?
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