Ce que j'ai sur le coeur [ Solo ] - Chez Vita / Itah -

Vitaly regardait devant lui son portable. Il n'avait pas bougeait de sur le lit, et pourtant, le jeune homme restait à genoux sur le sol en fixant de ses yeux saphirs la petite machine... Comment en étaient ils arrivés ici ? Non, comment, lui, en était il arrivé ici ? Il était tombé fou amoureux, mais ses sentiments n'étaient pas pour lui, il était tombé bien bas... Il doutait. Non pas d'elle, mais de lui. Qu'avait il fait de travers ? Avait il fait quelque chose de mal ? Pas assez d'amour peut être ? Un trop grand amour ? Il avait peut être abisé de ses bras trop docile, de ses lèvres sont fidèles, de ce coeur si fragile. Il prit le téléphone et l'ouvrit, les touches semblaient lui glisser sous le doigt, et pourtant, il n'avait presque pas bouger? Il composa un numéro qu'il avait depuis longtemps voulu tappé... La sonnerie était simple, mais pas de répondeur pour une fois. Une petite voix, pâteuse en vue de l'heure tardive, la nuit était déjà tombée depuis cinq heure.

NoBody * Ha-llo ?

Vitaly sentit sa voix, douce et suave... Celle d'un homme pourtant.

Vitaly * Itah... Je suis désolé de t'avoir réveiller si tard, c'est Vitaly... J'ai un gros problème... Je... Enfin, je veux dire.... Je voudrais parler, à quelqu'un, rapidement. C'est à propos de.... Enfin, si mais non... Itah ! J'ai besoin de toi, putain !

Les larmes coulèrent sur les joues du Russe. Il ne savait plus où il en était, et encore moins où il allait. A cette allure ? Qui le savait. Au fond, personne, à part la principale concernée. Il y eut un raclement de gorge derrière, et un léger gémissement, plus lointain. Vitaly devait avoir réveiller Bee, il avait apprit que les deux compagnons ne s'étaient as quittés depuis. Il s'en voulait de déranger Itah à cette heure, il pleurait. Il pleurait car il avait mal. Vitaly était une merde à ce moment là. Etendu sur le sol, recroquevillé sur lui même, les yeux rougis... Non, en réalité, il était bouffé par cette jalousie maladive qui le rendait justement malade.

Itah * Vitaly, Bee commence à sept heure... Viens dans deux heures, je serais debout.
Vita * Merci...
Itah * Pas de quoi va'...

Et il raccrocha. Il se leva, les jambes faibles. Comment pouvait on dire de telles choses ? Oui, il était sûr de toute façon, elle ne l'aimait plus, pas après ce qu'il lui avait fait... Non ! Elle ne pouvait pas ! A l'idée de le voir avec elle, il jeta violement son téléphone à travers la pièce, et celui-ci s'éclata contre le mur de l'appartement. Non, il ne pouvait pas supporter ça. Il regarda la pièce, et ses yeux étaient tout de suite bien plus sombre. Il regardait cette pièce comme toutes les autres, et pourtant, elle lui inspirait du dégoût. Il ne bougeait pas, et s'il bougeait, il allait tout détruire. Il était un chien, vulgaire et méchant. Tout le monde était chien dans le fond, mais le Russe plus que n'importe qui. Il essaya pourtant de se calmer, mais il dut restait plus de vingt minutes dans la même position pour éviter que ses nerfs ne lâchent. Mélange de colère et d'horreur... Oui, quelle était la seule conasse qui pouvait immaginer qu'elle ne le quitte ? Lucy avait toujours foutu la merde, d'aussi loin qu'il s'en souvienne. Elle cherchai, et se défilait. Il ne fallait pas s'énerver pour elle.
Il regarda le lit vide d'elle, et partit sous la douche. Sous celle-ci, l'eau froide ruisselante sur le Russe l'apaise, et sous cette même douche, il pu se détendre.

Même si il se perdait entre les mots véridiques et les pensées, Lucy avait réussi son coup : frappait fort. C'était surtout ça... Elle cherchait à fragiliser Vitaly pour permettre à ce bastard de récupérer sa perle... Oui, sûrement. Il se laisse couler cinq minutes sous l'eau, et c'est quand le visage de la belle sirène se dessina, le sommant de remonter, qu'il réalisa qu'il avait la haine, la haine de tout et de rien, comme un jour de grande colère. Il était prêt à partir à la guerre, à dégainer et trucider le premier qui s'approcherait d'elle. Personne, et personne, n'avait le droit de toucher à son bonheur... Et pourtant, il le ressentait bien. Certes, Kath l'aimait toujours, mais peut être moins... Il se le demandait. Cette année serait une catastrophe si il començait à douter d'elle, non, plutôt de lui.
Vitaly était du genre aveugle en amour. Il ne voyait pas Kath, il voyait plus loin. Il voyait Corso, Claire, Rico et lui. Lui surtout, un pauvre fou. Oui, peut être avait il était fou de croire qu'il pouvait rivaliser avec l'autre ? Non, il n'était pas fou, il avait rivaliser, il avait gagné. Pas de belle, il n'avait pas le droit avec ce qu'il avait fait à sa belle. Pendant six mois il avait jouer avec les portes d'Interflora, du Théâtre, de concert et de poème pour avoir son coeur, pendant six mois il avait courru, et car Monsieur se présentait, il perderait tout ? Non, il n'avait pas le droit de faire ça, et Vitaly ne le laisserait pas.

Quelqu'un toqua à la porte quand Vitaly s'emportait devant sa glace, en fixant ce visage ravagé. Mi pleurs, mi colère. Froissait, sa peau était sèche et attaquée par les sanglots cristallins, ou simplement les goutellettes de l'eau. Avait on réellement le choix, entre l'amour éternelle ou une vie de célibataire ? Vitaly ignorait. En peignoire, il sortit de la douche et se dirigea vers la porte, qu'il ouvrit en autre. Un visage radieu et simple de dessine : Luuna. La soeur de l'autre... Il fit une grimace... ( Note : Luuna est un futur perso, je pense ^^ )

Vita * Tu veux quoi, la mioche ?
Luuna * J'voudrais savoir ce que c'est que c'est bruit jusqu'à mon appart, sinon c'était juste pour faire un petit coucou... Mais j'vois que le moment et mal choisit... Enfin, tu me dirais à six heure du mat', on est jamais bien frais. Tu t'es fais quoi ? Une vilaine plaie ? Pourquoi t'a pleuré ?
Vita * Pas de question, je te dit que je me suis cassé la gueule, et tu te tires ?
Luuna * Euuh... Nah.

Luuna était une fille sympa, tout ce qu'il y a de mignon, mais elle était collante, et surtout, très curieuse. Si on lui disait quoi que ce soit, il en serait finit du spposé secret que lui avait promis Lucy. D'un sens, ça se saurait, mais Vitaly n'était pas encore apte à supporter les regards dans la cours de l'Université pour une histoire qui n'était même pas fondée... Enfin, ça, c'était à démontrer.

Vita * J'ai pas le temps, là, tu vois, je dois passé chercher quelqu'un...
Luuna * Une fille ?
Vita * Nah, maintenant, dégages...
Luuna * Okay, okay ! M'enfin, n'oublie pas que Maman veut te voir, pour la télé que t'a promis !
Vita * Ouep, bah j'arrive, cet aprèm, okay...

Et il claqua la porte. Il n'avait plus la force d'hurler, et ces codes vocales semblaient enrouées. Peut être était ce la violence des sanglots d'il y a cinq minutes ? Il n'en savait rien... L'appartement d'Itah était a une heure, et il avait dit à sept heure. Le temps de passait manger ua bar du coin, il fallait sortir desuite... Vitaly prit les affaires les plus simples du monde, et son sac à bandouillière... Il fallait qu'il le voit, au plus vite.

Les fenêtres du train laissait voir le paysage, mais Vitaly ne le regardait pas. Il fixait cette lettre... Etrange et douce lettre. Qu'arait il fait pour la lui remettre ? Tout, assurément tout. La fortune, son coeur, son corps, ses yeux, tout et n'importe quoi à la fois. Le train s'arrêta, Vitaly se leva et sortit dans son grand manteau noire aux signes des 30STM. Il pleuvait des cordes, mais il n'avait pas penser à prendre un parapluie. C'est donc trempé qu'il arrive chez Itah Yadanadeth. Il toqua, mais avant même que son poignet ne s'eut décidé à frappait le bois clair, un nippon avait ouvert et son visage éclairait l'entrée. Il s'écarta du chemin, et Vitaly pu entrer. Il enleva son manteau, mais garda son pull... Il était habillé classe, et chic. Un simphe chemisier noire, un simple pantalon de velour noir déchiré. Il n'avait pas changé... Vitaly se jeta dans le canapé et se frotta les tempes. Il avait mal à la tête, mal partout, tous ses muscles se contractaient sans aucune raison, autre que la colère.

Il était nerveux.

Itah * Vitaly... Tu veu xun thé, ou un café, avant de commencer ?
Vita * Un... Thé, ça ira, merci Tah-Chan.

Le temps de regardait la pièce, qui avait changeait, oui, chnageait depuis les deux dernier mois. Celà faisait deux mois qu'il n'était pas venu ici, et pourtant, Itah l'acceuillait encore à bras ouvert. C'était ça un ami, quelqu'un sur qui on peut compter, même après deux long mois d'abansence. Il devait comprendre, ce grand peintre, que Vitaly, n'était plus ce qu'il avait été... Si, identique, fidel à lui même, mais soumis à la beauté de sa belle, si soumis qu'il en mourrait à ce moment même. Le sifflement de la théïère réveilla Vitalyqui se frotta les yeux avec le dos de sa main. Itah débarqua dans le salon et posa les deux thé sur la table basse, avant de s'installer en face de Vitaly. Il s'asseya avec grâce et simplicité, et croisa les jambes avant de prendre son thé dans les mains, pour en recalculer la température. Un oeil sur le thé, l'autre sur Vitaly, entre deux gorgées il demanda :

Tah * Tu n'as pas l'air en forme...
Vita * Je perd Kath...
Tah * Corso est de retour ... ?
Vita * En effet...

Itah enfle trois gorgées de son thé et le reposa, alors que Vitaly n'y avait pas encore touché, et laissait ses pensées et ses malaises de fondrent dans l'eau chaude aux fruits rouges.

Vita * Tu sais, Tah-Chan, quand tu tombes amoureux, tu te dis que c'est pour toute la vie... J'ai passé deux ans avec Kath, et comme par magie, il arrive, et tout de suite, l'Université entière est au courant de l'histoire, et déjà on dit que Corso l'aurait re-eut dans son lit. Je ne doute pas de Kath, je sais qu'elle ne m'aurait pas fait ça, mais... Comment en ait-on arrivé là ? Tah ! Tu imagines ? Qu'ais-je fait de mal pour mériter de telles abominations derrière mon dos ?

Itah leva ses yeux soucieux vers le Russe.

Tah * L'homme a l'esprit fertile, s'ils pensent ainsi, c'est qu'il y a eut une mèche, même infime. Corso a du parler à Kath, même mal, et tout le monde pense qu'ils cachent leur liaison. C'est ainsi, Vitaly, il ne faut pas s'en...
Vita * On m'a dit qu'elle ne s'intéressait à moi que pour l'argent... Ca n'est pas possible, n'est ce pas ? Kath n'est pas comme ça.
Tah * Ce n'est pas à moi de définir Kathleen, Vitaly, elle est ce qu'elle est, mais elle n'est assurément pas comme cela. Kath est un ange... Vitaly, doute tu d'elle ?
Vita * Non, non... Je demande conseil, peut être que je suis aveugle et sourd à ces appels... Je... J'ai honte Itah ! J'ai sûrement fait quelque chose qu'il ne fallait pas...
Tah * Partagez vous le même appartement ?
Vita * Oui, depuis le début...
Tah * Donc tu as théoriquement son coeur, Vitaly. Tu te fais des idées, c'es tout. Tu ne peux pas croire ce que les autres rapporte. Rappelle toi de Montaigne. " Les autres me disait que j'y trouvé un tel, mais souvent, je trouvais étrange leur avis ". Tu ne peux fonder une idée que sur ta propre pensée, celle des autres importent peu car tu ne vois pas comme eux, exact ? Si Kath habite avec toi, c'est que dans le fond, elle accepte que tu sois à ses côtés, et c'est donc qu'elle t'aime un minimum...

Vitaly avala son thé en entier, il ne pouvait pas résister ça lui brûlait la gorge et les neurones. Les nerfs étaient électriques, et il fallait qu'il se calme.

Vita * Ce n'était pas compliqué la dernière fois... Certes, il était là, mais c'était tout. C'était Corso, un point c'est tout. Alors que là, tout est plus compliqué. On le dit accro à ma Kath, on... Je veux pas savoir ce qu'on dit, je sais juste qu'il aime encore Kath, mais il lui as fait du mal ! Il dit que c'est lui la victime, mais qui dan sl'affaire à la plus souffert ? Ca n'est sûrement pas lui... Oui, c'est sûr... C'est...
Tah * Arrête Vitaly, tu cherches une excuse, toujours, mais il n'y en a pas. Tu te sens coupable et impuissant. Oui, tu es au centre de tout ça, mais quel excuse crois tu trouver ? Tu veux protéger Kath ? Normal, puisque tu es amoureux d'elle. C'est ainsi que va la vie. Il y a les perdants, et les gagnants. Corso a été gagnant, il a préféré devenir perdnat. Il n'y a ni pitié, ni colère pour eux. Ils ne sont que des merdes de plus...

Vitaly resta bouche bée. Que dire de plus ? Il s'en voulait tellement, et Itah avait su débloquer le pourquoi tu comment. Mais ça n'était sûrement pas fini.

Vita * T'as pas pigé Tah... Je suis plus con que Corso.

La silence se figea, Itah ne comprenait pas. Mais il reprit dans le calme.

Tah * Choissirais tu une autre femme que Kath pour ta vie ?
Vita * Bah non... Je me bat pour elle, pas pour une autre.
Tah * L'as tu déjà trompé ?
Vita * Jamais...
Tah * Aurais-je besoin de te dire de courrir après elle si tu la perd ?
Vita * Non, ça me semble évident...

Itah souria, et continua.

Tah * Alors tu vaut bien mieux que Corso. J'étais avec Kath quand on l'a vu, en train d'embrasse la pétasse d'Alexandra, pire, j'ai du lui dire de courrir après elle, s'il ne voulait pas la perdre... Manque de bol, il la perdu. J'espère juste qu'elle aura comprit la leçon... Je ne voudrais pas qu'elle souffre.

Itah avait toujours été attacher à Kath, jamais sortit avec elle, même sil avait eu sa phase " hétéro ", mais non, c'était sa meilleur amie, et pour lui, rien de plus. Pourtant, il avait homis de dire qu'il l'avait embrassait, une seule fois aussi, pour calmer Corso... Et pourtant, au lieu de défoncer la gueule à Itah, il n'avait rien fait. Dans le fond, Corso était vraiment une m**de, encore plusse pourri que Itah et Vitaly, sûrement...

Vita * Je vais la quitter...

Itah sursauta et resta stupéfait dans son siège. Il ouvrait grand les yeux et fixait Vitaly, qui semblait désolé en finissant son thé. Il n'avait pas réagit, pas de larme, pas de crise d'angoisse ou de ces jurons. Non, Vitaly était resté calme et avait posé sa tasse sur la table basse. Itah semblait comme déconfit.

Tah * Tu... Tu... Blagues ?

Le russe leva un sourcil sur l'ami nippon. Ami ? Etait-ce réellement un ami, cet homme ? Vitaly eut un petit rire.

Vita * J'en serais incapable, même si je voulais !
Tah * A un moment, j'ai cru que...
Vita * De toute façon, c'était pour rire.

Le russe se leva et s'étira. Il avait passé déjà, juste, une petite demi heure, mais avait déballé tout ce qui était sur son coeur... Petit coeur palpitant, satané coeur qui conduit la voiture, satané foutu merde qui dicte à l'être humain ce qu'il désire, avec ce cerveau trop con pour être aveugle. Sanaté vie. Vitaly Orlov fit un petit demi tour et tendit sa main vers Itah.

Vita * Je vais pas tarder à commencer mes cours... Je vais juste te dire ce que m'as dit Lucy. Y a pas si longtemps, elle est venue et m'a carrément mis à l'écart de son groupe de pecno. Elle a commencé son exposé, et en est venu à ma Kath. Elle a commencé à blablatté, sur le fait que Corso l'aimait toujours, et que depuis l'épisode du Rosen, il n'avait pas mis une seule main sur ses fesses...

Itah se leva et serra la main de Vitaly, tout en l'écoutant.

Vita * Depuis, Corso est rongé, avec Claire qu'essaye de les réconcilier. Javis est plus en cours depuis l'épisode du Rosen d'ailleurs... He... Lucy a ajoutait qu'elle avait entendu dire que Corso se tappait ma petite amie.

Vitaly eut un petit rire, nerveux.

Vita * Si ce n'est pas faux, je le saurais tôt ou tard, de toute façon. Pour l'instant, rien est sur, et je l'aime toujours autant qu'au premier jour. Je ne sais pas si elle m'aime toujours, ou si seulement, elle m'a déjà aimé...

Il eut un petit sourpir, mais renchérissa directement sur un petit sourire.

Vita * Les femmes sont compliqués... Bon, sur ce, je te dis à tout à l'heure, en cours. Itah...

Illâcha la main du nippon qui l'avait dirigé à l'entrée et l'avait laissé sortir. Dehors, après qu ela porte se soit refermé, Vitaly descendit les marches de l'immeuble avec la mine déconfite. Il pleuvait...

[ Sujet clos et sans appel. ]